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Billet de blog 24 mai 2012

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Plans sociaux et licenciements : Montebourg et les escrocs

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les groupes petites et grands attendent la fin des élections pour annoncer l'avalanche de leurs plans qui n'ont rien de sociaux, qui sont des couperets pour des régions entières, pour les salariés promis au chômage ou au moins à la précarité.

Le Ministre devra se servir de tous les outils qu'un gouvernement a à sa disposition, il devra se servir  de la nationalisation, de la coopérative ouvrière, il devra s'affronter aux chambres de commerce trop conciliantes avec les patrons voyous qui prononcent très facilement les liquidations judiciaires. Il arrive que l'employeur d'une société liquidée crée la même activité avec le même gérant au même endroit en effraction à toute règle.

Pour résister à cette avalanche de catastrophes pour l'emploi, les syndicats, le Front de gauche,le PS et tous ceux qui défendent les salariés il ne suffira pas de critiquer le gouvernement, il faudra proposer des solutions viables et donner aux salariés les outils d'information et de formation pour comprendre la situation avec ses causes et ses conséquences.

Il faudrait de nouveaux LIP pour aider le gouvernement à sortir de la nasse dans lequel le patronat et son alliée la droite veulent le bloquer.

Jouer les pompiers de service ne suffira pas , à un moment il faudra passer à la phase offensive : ne plus laisser les outils productifs à ceux qui les saccagent, créer des pôles attratifs dans des domaines laissés en jachère tels que la maintenance des ascenceurs, certains métiers de l'informatique. Mettre fin à des sous-traitances inefficaces ne servant qu'à faire pression à la baisse sur les salaires, cerner les flux financiers des entreprises qui licencient et utilisent les paradis fiscaux pour planquer leurs bénefs.

Le redressement économique doit concerner toute la gauche et doit réussir car s'il échoue on est assuré d'une issue dangereuse.

Ce ne sera pas facile et Monsieur Montebourg sait qu'il n'y arrivera pas tout seul, comme il le dit la mobilisation sera indispensable.

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