Les entreprises sont mises en liquidation, le liquidateur répertorie les créances. dans la liste des créances , les salaires et les droits des salariés figurent au côté des biens meubles de l'entreprise (ça ne vous rappelle rien les biens meubles?).
On croyait savoir que les créances salariales étaient prioritaires lors d'une liquidation et à l'usage, on s'aperçoit que le salarié doit se battre longtemps et durement pour obtenir son du.
Le liquidateur qui a pour mission de répartir les fonds de l'entreprise liquidée. Selon les éléments que veut bien lui laisser l'enterpreneur, le mandataire liquidateur se permet de douter de la créance salariale. Il exige un jugement prud'homal pour payer au salarié ce qui aurait du lui être payé immédiatement. Les liquidateurs judiciaires ont des avocats qui savent manier la procédure pour faire traîner et faire qu'un salaire de 2008 soit payé en 2010 par les assurances (AGS).
L"employeur a volé, au sens propre, un ou plusieurs mois de salaire, les AGS se sont substituées à lui pour les payer.
Notre entrepreneur liquidé mais néammoins dynamique pourra très rapidement redevenir chef d'entreprise, ses amis des tribunaux de commerce ne l'empêcheront pas de créer une nouvelle entreprise avec une enseigne légérement modifiée et un gérant de sa famille.
C'est ainsi que fonctionne l'économie dans notre société libérale. Les employeurs, Parisot en tête, qui n'arrêtent pas de pleurer sur le poids des charges qui les accablent , mentent effrontément. Ils ont en réalité tous les moyens, tous les leviers pour faire les profits maximum, ils les utilisent même si c'est au détriment de l'intérêt général, des droits des salariés, et du bien être des consommateurs.
La pratique de la sous-traitance favorise ses mécanismes, les entreprises donneuses d'ordre du bâtiment Eiffage, Bouygues savent bien comment pratiquent leurs sous-traitant, mais tout le monde y trouve son compte, des fortunes se fondent sur l'exploitation éhontée de ceux français et immigrés, avec ou sans-papiers qui travaillent durement sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
Ceci se fait sous la houlette des Tribunaux de commerce qui aux yeux du grand public passent pour une juridiction mormale, alors que ce sont les entrepreneurs qui se font leur loi et leur police entre eux. Avec l'affaire DOUX, ça c'est un peu vu que le Tribunal de commerce de Quimper n'était pas vraiment impa.rtial et qu'il y avait un petit problème "d'entente préalable"
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