Les confédérations qui n'ont pas signé l'accord sur la compétitivité ne sont pas très virulentes dans leur opposition.
Etant majoritaires dans le monde du travail, elles ont les moyens de le mettre à mal et d'empêcher les reculs qu'il comporte pour les salariés.
Les signataires de "l'accord" ont du mal à le défendre, le porte-parole de la CFDT a bien du mal à dégager les points positifs.
Cet accord arrive à exister par le manque de conviction de ceux qui ont refusé, à juste titre, de le signer. Il serait utile qu'ils déploient leurs arguments qui rentreraient en résonance avec les luttes des salariés de PSA, de Renault, de Florange pour défendre leur emploi.
Sur la formation, il n'y a rien alors que c'est un enjeu pour l'avenir.
Le chômage partiel va se mettre en place, le patronat va en user et en abuser sans que ça empêche un licenciement car rien n'est dit sur ce qui se passera après les 2 ans où les salariés auront vu leur salaire baisser !
Les complémentaires santé sont un magnifique cadeau aux compagnies d'assurances déjà prospère style AXA, MEDERIC, et autres et les salariés devront payer la moitié de cette complémentaire sans pouvoir la choisir.
Il y aurait de quoi construire une mobilisation contre cet accord de régression sociale.
Comment "les partenaires sociaux " peuvent'ils changer les règles de fonctionnement d'une juridiction telles que les Conseils des Prud'hommes ?
Comment peuvent'ils imposer des critères de jugement, telles que de limiter les indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Donc c'est le MEDEF qui fixe le fonctionnement des Prud'hommes et pourquoi pas des Cours d'appel tant qu'on y est!