Une tendance en hausse
En fin d’année 2016, la demande a connu une hausse dans presque toutes les grandes villes de France. Avec un marché habitué à une demande plutôt faible, le marché n’était pas préparé à une telle hausse. La conséquence directe de ce brusque changement est une demande légèrement en hausse de 0.3% sur l’offre.
Sur les 11 plus grandes villes de France, cette tendance est observée dans 9 d’entre elles à des taux divers. 5 d’entre elles viennent en tête :
· Lyon avec plus 6.6%
· Bordeaux avec plus 5%
· Paris avec plus 4.6%
· Nantes avec plus 3.6%
· Rennes avec plus 2%
· Lilles avec plus 1.2%
· Montpellier avec plus 1%
· Toulouse avec plus 0.8%
Pendant qu’à Marseille, les choses n’ont guère évolué, à Strasbourg par contre, la baisse continue. Avec de telles statistiques, à quoi doit-on s’attendre dans les années à venir ?
L’évolution des prix
Le renversement de la courbe de la demande a aussi un impact direct sur le prix du mètre carré. La première remarque faite est l’instabilité des changements des coûts. En effet, les taux d’intérêt sur les crédits immobiliers ont été baissés pour stimuler les achats de biens retrouvez sur CICV plus de détails à ce sujet. Ce qui a accru le pouvoir d’achat des ménages qui sont plus portés vers l’acquisition. Aussi, de façon générale, les prix ont pris de l’envol à cause du décalage entre l’offre et la demande dans certaines grandes villes.
· Bordeaux s’en sort avec une hausse de 17%.
· Toulouse et Rennes font ex éco avec 10% de hausse
· Nantes enregistre +7% suivi de peu par
· Lyon et ses 6%
· Lille et Montpellier connaisse une hausse de 4%, et enfin
· Nice clôture le tableau avec +1%
Constat Mitigé à Paris où les prix ont chuté de 7%. Mais à Marseille, c’est pire encore. Le compteur est à -14% et on est encore en début d’année.
De façon générale, le constat est des plus optimistes et les agences immobilières vont pouvoir reprendre un souffle nouveau.
Les prévisions pour 2017
Maintenant que les prix ont grimpé et que le secteur connait la hausse, les crédits immobiliers aussi verront leurs taux rebondir de 1%. Si vous envisagez de prendre un crédit cette année, préparez-vous à cette éventualité. En dépit de cette évolution, l’engouement vers l’immobilier restera constant sans toutefois connaitre de baisse.
En effet, la courbe du chômage actuellement au plus bas ne permet pas aux nouveaux aspirants de prétendre à un crédit mobilier, ce qui réduit le marché aux seuls potentiels acquéreurs dont le pouvoir d’achat avaient entre temps augmenté. C’est ce qui explique cette constante de la demande. Néanmoins, les prix, eux, continueront de monter sans excéder les 3%.
Pour le seul mois de janvier, les petites surfaces sont à l’honneur avec +1.2% de hausse de prix. Les grandes, elles, n’ont vu leur prix évolué que de 0.8%. Par région, les prix ont évolué de :
· +0.1% à Toulouse
· +0.4% à Val-de-Marne
· +0.6% à Montpellier
· +0.8% en Seine-Saint-Denis
· +0.7% à Nice
· +0.9% en Hauts-de-Seine
· +0.9% à Marseillais
· +1% à Paris
· +1.5% à Strasbourg
· +2% à Bordeaux
Seuls Lyon et Lille enregistrent respectivement une baisse de 0.2% et 0.8%. La tendance sur l’année concentre une hausse progressive avec une tension immobilière favorable à Nantes de 2.0 mais dans le rouge à Marseillais et Strasbourg avec respectivement 0.7 et 0.9. A vos portefeuilles.