J'avais quelques mois de libres. Et puis, je voulais aussi rencontrer d'autres photographes, et enrichir mon réseau".Dans un français d'Outre-Manche, écho d'une enfance passée à Londres, William Davies est un anglo-polonais à Sète. A 22 ans, il fait partie pour la première fois de la centaine de bénévoles du festival ImageSingulières.
Il aime raconter qu'à dix ans seulement, il avait déjà entre les mains le Pentax Spotmatic de son père, lui aussi photographe. "Avec mes parents, nous sommes venus passer des vacances dans le sud de la France. A la fin de notre séjour, on a acheté une maison. C'est comme ça que je suis venu vivre ici".
Son arrivée sur le festival s'est faite tout aussi naturellement. Le Britannique rêvait de dépaysement. "J'ai envie d'échanger avec les photographes, de parler de leurs expériences, de savoir par où ils sont passés".
Sur ce festival, William Davies sera médiateur. "Pour le moment, avant l'ouverture au grand public, je m'occupe de l'accrochage des différentes œuvres. Une fois que les portes seront ouvertes, j'irai d'un lieu à un autre et j'assisterai les stagiaires sur les expos".
Son coup de cœur ? L'exposition "Mères et fils" au Chais des Moulins. C'est très touchant de regarder la relation entre mère et fils, tout l'amour qu'il y a entre eux. Ces hommes sont des machines, on dirait des bodybuildeurs, ils sont prêts à tuer sauf qu'ils sont très gentils avec leurs mamans".
Avant d'exposer un jour à son tour, William Davies compte se nourrir de l'expérience des autres bénévoles. "Il y a plein de mecs qui bossent à ImageSingulières et qui sont vraiment calés en photo. J'aimerai bien apprendre d'eux."
Robin BUISSON & Marion GACHIES