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Billet de blog 30 mai 2014

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Festival cherche mécènes

L’Etat et les collectivités locales financent la moitié du festival. Les entreprises ne sont pas en reste. Elle représentent aujourd’hui 25% du budget total d’ImageSingulières.

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L’Etat et les collectivités locales financent la moitié du festival. Les entreprises ne sont pas en reste. Elle représentent aujourd’hui 25% du budget total d’ImageSingulières.

"On ne veut pas s’acoquiner juste pour de l’argent": les potentiels mécènes sont prévenus. Gilles Favier, le directeur artistique d’ImageSingulières, tient à son indépendance. C’est lui qui tient les cordons de la bourse et se charge en personne du mécénat du festival. Huit expositions, neuf lieux à gérer, ça coûte.

Plus de dix mécènes

A budget minime - 250 000 euros, 30 fois moins que les Rencontres d’Arles -, ImagesSingulières manque de partenaires financiers, et a besoin d’entreprises qui mettent la main au porte-monnaie. Le festival aligne une dizaine de noms, de la SNCF à la Matmut. "Nous voulons que nos mécènes nous ressemblent", explique le directeur. "Je ne veux pas qu’on nous impose un carré V.I.P, mais des collaborations qui ont du sens".

Un soutien à la création

Il y a ceux qui aident "en nature" : prêt de matériel, d’appareils photos, d’équipements… L’agence de retouche photo "La souris sur le gâteau" a fait don d’un scanner d’une valeur de 20 000 euros. Et il y ceux qui payent cash, plus rares. Leica, le constructeur allemand d’appareils photos haut-de-gamme, a ainsi signé un chèque de 5 000 euros. C’est l’entreprise elle-même qui a approché Gilles Favier il y a deux ans : "Ce festival colle bien aux nouvelles tendances de la photo. Il prend le contre-pied d’une écriture classique. Pour nous, c’est une façon de soutenir le travail des photographes et l’existence du festival", explique Gaëlle Gouinguère, responsable des partenariats culturels chez Leica France. L’entreprise est aussi partenaire des Rencontres d’Arles et de Paris-Photos. Mais Sète est son coup de coeur. "ImageSingulières, c’est nos origines : la photo documentaire et journalistique". Parfait pour soigner l’image d’authenticité de la marque face à la concurrence.

Des partenaires européens 

ImageSingulières tisse aussi sa toile à l’international. Au fil de ses rencontres avec les artistes, le directeur du festival a gagné de nouveaux partenaires. Plus institutionnels, mais précieux. L’Institut Suédois a ainsi mis à disposition du festival son hôtel particulier du Marais à Paris pour tenir la conférence de presse de présentation du programme. L’Ambassade des Pays-Bas a financé un voyage pour dénicher de nouveaux talents à l’étranger. Une façon pour le festival d’élargir son horizon et d’asseoir sa notoriété naissante.

François ROUSSEAUX

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