En fait, si Monsieur Sarkozy a créé la Mission sur la Mondialisation, c'est qu'il a besoin de comprendre ce qui s'est passé en 2008, et comment y faire face.
Simple citoyen, je me propose, sans frais, de l'aider à y voir plus clair.
Tout d'abord, il ne s'agit pas de fatalité.
En effet, le jeu-vidéo financier qui s'est détraqué, de façon prévisible, était un cadeau fait aux Banques, au nom du libéralisme.
Devant les dégâts, la mesure de bon sens à prendre était de nationaliser les banques qui avaient trop joué.
Mais les Etats libéraux, et le FMI, ont écarté une telle mesure: psychologiquement il leur était insupportable de reconnaître cet échec du libéralisme financier dont ils proclament l'infaillibilité depuis longtemps. Histoire d'afficher une mesure, ils ont traité l'overdose d'argent des Banques, suivant la formule préconisée en ce cas : injecter au drogué une dose de la drogue à laquelle il s'est accoutumé.
Il faut reconnaître que le remède a été efficace...pour les Banques !
En effet, près de deux ans après ces « décisions », annoncées avec renfort de trompettes: des millions d'indivi-dus sont au chômage, ou en grande précarité, des milliers d'entreprises sont en faillite, ou en grande difficulté, la zone euro est paniquée. Et les Banques ? Elles vont très bien merci.
Maintenant, fini de rigoler !
Or, pendant cette période, des millions d'individus, des entreprises, ...des banques, hors clivage idéologique, se sont efforcé de faire vivre une véritable économie. Ils ont un devoir de pression, pour que les décideurs prennent enfin des mesures, pour :
1) Replacer les Banques dans leur fonction.
2) Mettre hors d'état de nuire les spéculateurs sur l'existence des Etats.
Et, en ce qui concerne la France, sans attendre 2012 !
François THIBAULT