Cantate des jeux : luxe pour des scènes avec des troupes pleines de candeur *

Des fous de Beckett courent. Des débutantes se dégradent sans bouffer. Les candidats clament dans la lice. On riait quand débarquait Feydeau, quand Labiche travaillait bien les mythes et quand quelque acteur mimait quelque horrible Loth.
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Dans des troupes pleines de candeur, des figurants qui se plaisent sur les bateaux dînent derrière des pécores avant de rejoindre des figurantes pulpeuses. Une décoratrice sent que son pas s’accélère à la vue d’un beau pouf. Une débutante se natte devant un Porto. La productrice regarde fixement les scènes et vérifie comment le meilleur en scène travaille l’écoute. On prime moins de bêtasses que d’actrices démodées qui se révèlent nulles ou des jeunes premiers au minois chou. Un débutant sort du show encore plein de pâleur en pensant : « Quel trac infime ! » Ouï : « Ah, la fiction est marrante ! » « Louche pas mais répète ! » « Ridicule, l’Anouilh de ce cabot ! » « Irma la rousse se fait des idées. » « Ce qui reste de sérail devra être coupé. » « Oui à des bureaux s’ils ont la couleur de la briquette. » « Ce débutant fort beau panique trop ! » « Ces vieux penseurs séduisent. »

Bienvenue sur les planches où l’on se met
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