À peine la manifestation lyonnaise contre les violences d’extrême droite achevée, le 12 novembre, ses agents les plus vindicatifs ont illustré une nouvelle fois leur dangerosité en s’attaquant à un local associatif et aux personnes présentes à coups de barres de fer, comme le rapporte Rue89Lyon. Avant cette attaque, ce groupe d'une quarantaine de personnes a pu patrouiller pendant une heure dans le 2e arrondissement, armes à la main.
Rappel s'il en fallait un que ça a toujours été ça, l'extrême droite. La force et la violence pour faire peur, blesser et tuer ; s'attaquer aux personnes qui n'ont pas la bonne couleur, la bonne religion, ou bien simplement à celles qui expriment leur solidarité vis-à-vis des précédentes. Aujourd'hui donc, saccager un lieu où se tenait une conférence sur la Palestine.
Triste illustration de la nécessité de l'appel à mobilisation face à l'extrême droite et ses violences publié récemment par un collectif d'associations, syndicats et partis de gauche.
Cette violence se déchaîne une nouvelle fois, avec la complicité passive de la préfecture donc de l'État – les nervis se réunissent, s'équipent et s'entraînent dans des locaux parfaitement identifiés.
La préfecture avait moyennement apprécié quand, en janvier dernier, j’avais écrit qu’elle avait “a à de nombreuses reprises manifesté un laisser-faire coupable vis-à-vis des groupes fascistes” – au point qu’elle avait publié un droit de réponse dans le média où je l’avais interpellée.
Vous imaginez bien que je maintiens mon propos.