Il se pourrait qu'il en soit le cas pour le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, qui, au fait des réalités, devrait se résoudre à prendre les décisions qui s'imposent face à des collaborateurs dont l'indélicatesse est prouvée et démontrée.
Tel est le cas d'Arthur Lemami et Arnaud Engandji qui perpétuent les vieilles méthodes de nominations à de hautes fonctions de l'État de personnalités à leur solde comme s'il ne s'agissait pas en cette période d'exception de revoir la manière de faire et de faire en sorte que les changements attendus soient palpables. L'attitude des personnalités suscitées court le risque de plomber la dynamique insufflée par le patron du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), attendu par tous les Gabonais sur les résultats. Il est temps que le CTRI s'intéresse aux cas suscités s'il tient à garder son honneur intact car de l'avis de plus d'un, Arthur Lemami et Arnaud Engandji, pour ne parler que de ces têtes de liste, méritent bien d'être réprimandés au vu des actes qu'ils posent.
Ces gens, puisqu'ils ont choisi de leur propre chef qu'ils soient vulgarisés, sont par leur comportement en train de conduire à l'immoralité ceux qui avaient encore une once de probité, surtout quand il s'agit d'hommes de peu de foi.
Et voici ressurgir les méthodes PDG que l'écrasante majorité des Gabonais condamné. Et pourtant, l'on constate pour s'en offusquer que ces "deux bonhommes" ont poussé le bouchon très loin en allant, clé USB en mains, procéder dans le bureau du secrétariat général du conseil des ministres à des nominations. Toutes choses qui ont été relevées par des sources sûres au sein même de la Présidence de la République.
Cela nous conduit nous poser la question de savoir si l'on a rompu avec les pratiques décriées. Les actes posés par ces deux personnalités non seulement laissent croire que les nouvelles autorités ne sont pas dans la maîtrise de la situation, mais démontre à quel point l'on peut afficher antipatriote. Que reste-t-il à faire lorsque l'on se situe du côté de l'autorité ?
Entre nous, que représente cet individu à la cupidité débordante appelé Arnaud Engandji ? Ne serait-ce pas l'heure de fouiller dans les poubelles pour amener Arnaud Engandji devant les tribunaux pour répondre de ses actes quand il a, par exemple, occupé du 8 octobre 2015 au 8 mai 2018, des fonctions de directeur général à la GOC ? Loin de nous l'idée d'évoquer le cas Arthur Lemami, un sulfureux personnage méconnu des Altogovéens.
Pour une interpellation en direction du général Brice Clotaire Oligui Nguema, c'en est une, à prendre très au sérieux, car, comme a dit l'autre : "Les Hommes font l'histoire, mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font" ! Juste un avis qui a son pesant d'or...