Je navigue, je picore, je butine… et je note… le manque absolu d’imagination et de circonlocutions quand il s’agit de s’insulter sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi je me sens contrainte de développer un corpus de remplacement afin de renouveler le genre. Et donc, à chacune des phrases mise en exergue, je propose…
Vous êtes un con, un crétin, un imbécile (et autres déclinaisons)
Cher Machin, vous avez le QI d’une endive… et encore, je vous fais honneur, une feuille d’endive serait plus juste.
Cher Truc, vous tenez des propos de bon ton, avec un « t » comme « crocodile ».
Serait-ce votre unique neurone qui vous suggère ces conclusions d’anthologies ? Il vous en manque au moins un autre pour vous prévaloir d’avoir une synapse.
L’intelligence vous est ce que l’arlésienne est à Daudet, absent(e).
Vous seriez-vous érigé(e), par la plus grande abnégation, le chantre de l’idiotie (en option, on peut rajouter « congénitale »).
Ce que vous écrivez (dites) est débile (et autres qualificatifs)
La limace serait-elle votre animal totémique qu’il vous faille laisser trace, tout comme elle, de propos qui ne sont que stupide bave ?
Je savoure avec un plaisir non dissimulé la qualité de vos éructations qui me semblent sorties tout droit de l’almanach Vermot.
Vous avez l’écrit comme d’autres le pinard, digne des brèves de comptoir !
Il n’y a pas à dire ! Votre éloquence est digne du marsupilami !
Enculer les mouches, se masturber intellectuellement (je vous fais grâce des conjugaisons)
Vous adorez, manifestement, sodomiser la drosophile.
Seriez-vous du genre à imposer un rapport anal à ces charmants insectes dont le maitre est Belzébuth.
A l’instar de Boris Vian, demandez-vous à ces charmantes bestioles que sont les mouches à fruit, leur consentement pour leur faire subir ce traitement qui vit l’anéantissement de Sodome ?
Faites gaffe de ne pas enfoncer trop loin le coton-tige, vous pourriez toucher le neurone du « tourner en rond ».
Aimez-vous à ce point l’autoérotisme que vous passiez tant de temps à vous tripoter le neurone et à vous titiller la synapse ?
Je vous emmerde (et autres matières)
Puis-je vous dire que je vous cacate ?
Si j’en avais le pouvoir, il me plairait de vous maquiller de déjections.
Vous n’avez, au final, pas besoin de mon aide pour vous couvrir d’excréments.
Quelle est cette émotion subite que vous savez si bien faire naitre en moi, et qui me donne l’envie de vous barbouiller de fèces ?
Vous êtes un facho (et autres joyeusetés politiques)
Cher Bidule, vos cellules, sensément grises, me semblent virer au noir (au rouge, ça marche aussi) le plus profond ce qui annonce, hélas, de bien tristes augures.
Je ne vous ferais pas l’injure de vous « traiter », au vu de vos propos… mais je n’en pense pas moins (l’histoire ne dit pas quoi !).
Auriez vous fait allégeance à quelque Staline qui, en traitant les socialistes de « socio-traitres », favorisa l’advenue d’Hitler au pouvoir en 1933, faute de pouvoir se coaliser ?
Pinochet serait-il votre maitre à penser ?
Allez vous faire voir, foutre ! (vous faire mettre également)… quelque part.
Puis-je vous suggérer d’aller visiter Mykonos (ou Santorin, ça marche aussi) ?
Si vous aviez l’extrême obligeance de porter vos pets sous d’autres contrées, vous me verriez ravie.
Cher Coucou, allez nicher dans d’autres nids !
Je vous saurais gré de bien vouloir aller porter votre grandeur (majesté, préciosité, et tout qualificatif ou substantif adéquat à la situation) sous d’autres cieux.
Avouez qu’à défaut d’être plus poli, au moins ça change !