Après les clônes, après les O.G.M., les scientifiques poursuivent leurs diaboliques recherches. Aujourd’hui il est annoncé que d’ici une cinquantaine d’années (c’est demain !) les femmes pourront avoir des enfants sans être enceintes en passant par un utérus artificiel ! Une fois la fécondation in vitro réalisée, l’embryon baignera dans un liquide amniotique de synthèse au sein d’un utérus artificiel. Nous sommes inondés de produits de synthèse dans nos aliments, dans les produits d’hygiène et cosmétiques, voilà maintenant que nous aurons un enfant issu de produits de synthèse !
Pour faire en sorte que ce projet reçoive une bonne acceptabilité de la part des femmes, ce soi-disant progrès est placé sous l’égide de motifs médicaux et sociétaires. Il est question des femmes stériles qui verront là un moyen d’avoir des enfants sans passer par des mères porteuses ou une insémination. Certes ! Cependant la stérilité masculine existe bel et bien mais n’est pas mise en parallèle.
Si ce procédé peut ainsi permettre une meilleure surveillance de l’embryon et éviter les naissances prématurées pour sauver l’enfant, ne risque-t-il pas d’ouvrir la porte à une sélection dénuée de tout dilemme moral concernant l’éviction d’embryons mal formés dans la mesure où cet utérus sera en quelque sorte impersonnel et où il n’y aura pas eu de rapport sexuel pour le concevoir ? Evidemment, le problème des enfants mal formés à la naissance est une douleur pour les parents. Ne faut-il pas plutôt se poser la question de savoir pourquoi ces naissances sont de plus en plus fréquentes ? Si nous cherchons du côté des produits agroalimentaires, de l’agriculture et de la radioactivité nous trouverons certainement parmi eux les coupables. Nous absorbons entre autre, tous les jours, des produits nocifs pour les cellules humaines par la voie des aliments et sommes souvent en surdose par rapport à la DJA (Dose journalière admissible, édictée par les pouvoirs publics qui ferment les yeux)
C’est effarent ! e discours ambiant affirme que ce sera un outil de libération de la femme et de son corps, qu’elle sera affranchie des contraintes de la grossesse, qu’il n’y aura plus que le désir, qu’elle parviendra à l’égalité homme-femme ! L’égalité est un leurre : L’homme et la femme seront toujours biologiquement différents, il ne peut y avoir d’égalité ! Cessons de parler d’inégalité et de différence ! Nous ne sommes pas différents, nous sommes complémentaires ! Et si c’était une autre forme de pouvoir de l’homme sur la femme que de la déposséder de cette maternité en la persuadant que c’est ce qu’il y a de mieux pour elle ?
Comment peut-on affirmer que la grossesse est une contrainte alors que c’est la chose la plus merveilleuse, la plus naturelle, que la vie aie donné à la femme ? Evidemment, il ne faut pas oublier celles (ce n’est pas la majorité) qui ont une grossesse difficile, un accouchement long et pénible. Mais faut-il pour cela déposséder la femme de ce qu’elle a de plus beau au monde : la maternité ?
Comment des philosophes comme Henri Atlan peuvent-ils savoir que cet utérus artificiel sera perçu favorablement par la majorité des femmes ? Qu’est-ce qui l’autorise à parler au nom des femmes si ce n’est que de « préparer le terrain » pour une nouvelle industrie qui sera, je n’en doute pas, des plus inégalitaires ? Ce procédé aura certainement un coût qui ne sera pas accessible à toutes ! Il générera une nouvelle inégalité sociale ! Le procédé est subtil : tous les discours convergent dans le sens de la persuasion pour que le moment venu les femmes se précipitent vers cette forme de procréation !
Ne vaudrait-il pas mieux investir les fonds énormes nécessaires à ce diabolique projet dans une recherche beaucoup plus prioritaire telles les causes de la recrudescence de la leucémie chez les enfants, des cancers, de la maladie d’Alzheimer, des maladies dites orphelines, des allergies, etc. ? Il ne suffit pas de déclarer que ces phénomènes sont en constante augmentation. Pourquoi ne pas en rechercher les causes ? (les auteurs ?)
Je crains que de tels discours, au fil des années, ne distillent dans l’esprit des femmes un nouveau poison qui les persuadera qu’effectivement c’est être libre et l’égale de l’homme que de ne plus enfanter ! Que sera cette espèce d’enfant de synthèse ? Un robot peut-être, qui n’aura pas connu la vie dans ce qu’il y a de plus douillet et d’idyllique : l’utérus maternel ? Quelle sera la psychologie de ces futurs humains ? Toutes les craintes sont permises !
Les scientifiques deviennent fous ! Jusqu’où iront-ils dans leur démence ? Je ne serai plus là pour assister à ce progrès ( ?) diabolique et c’est bien heureux !