Le scandale Volkswagen a déclenché une réaction en chaîne aux USA et en Europe.
Les journalistes ne parlent pas de la question des logiciels dits embarqués... tiens des petites boîtes noires, ici comme dans tous les objets qui fonctionnent en étant connectés à Internet. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où l'informatique est omni présente et dans lequel de plus en plus d'algorithmes définissent des étapes contraintes, sorte de lois, l’interprètent et, last but not least, permettent de la contourner sans vergogne.
Ce nouveau scandale illustre le danger du manque de transparence, de contrôle et de confiance inhérents à ces « boîtes noires ».... alors dans tous ces cas, nous faisons des choses, des gestes, avons des conduites à l'insu de notre plein grès... et en synchronie nous semons plein de petites données que les ogres aspirent, traitent et vendent. Tu roules avec ta belle automobile qui respecte les poumons de tes congénères et en fait elle crache plus de particules que tu ne l'imagines. bon tu diras que tu as reçu l'aide de l'Etat français pour l'acheter... mais en fait c'est l'industriel qui a été subventionné alors qu'il n'y avait pas droit.
C'est là, qu'il faut que nous, nos élus, notre gouvernement, nos juges comprennent ainsi que les instances européennes qu'elles doivent défendre le logiciel libre, c'est à dire open-source... que ceux qui savent lire le code puisse dénicher les parcelles de programme retors. Le verouillage du code devrait être interdit sur tous les objets achetés par les citoyens. Nous devons pouvoir maitriser notre informatique et non pas être maitrisée par elle.
La publication du code source, sous licence libre, des logiciels utilisés, est indispensable pour rétablir la confiance du public envers les constructeurs et la crédibilité en de tels contrôles, au-delà du secteur de l’industrie automobile. Mais cette condition, indispensable, n'est pas suffisante. Oui, pour un vrai contrôle de cette informatique embarquée, il faut être sûr que la version du logiciel utilisé dans la voiture corresponde à ce code source. En effet, dans le cas de Volkswagen la disponibilité du code source de l'informatique embarquée n'aurait pas suffi.
Ainsi, il faut permettre ce qui s'appelle l'ingénierie inverse (l'ingénierie inverse est l'activité qui consiste à étudier un objet pour en déterminer le fonctionnement interne ou la méthode de fabrication) des logiciels installés. Cette question bute sur le problème des droits d'auteurs. L'Electronic Frontier Foundation (EFF) rappelle que celle-ci est fortement restreinte aux USA par les règles du droit d'auteur. L'Europe devrait ausi revoir sa directive sur les droits d'auteurs. Il y a des procédures à inventer qui passeraient par des colletifs d'experts inconnus des industriels. C'est là aussi que l'on réalise que la réalité d'un vrai service public est délitée.
Cette problématique est brulante car elle menace les libertés et la démocratie.