Note pour plus tard.
Avant on avait la gauche caviar. Une orientation social-libérale, presque social-démocrate, une droite sociale, complexée en somme. Nombreux en son sein pensaient être de gauche, et on s'y méprenait régulièrement. C'est cette gauche qui a privatisé la télé, le téléphone, le gaz, l'électricité, les transports. Il peut y avoir débat terminologique sur "privatisation" mais là n'est pas mon propos.
Aujourd'hui, on a la gauche facholibérale. Elle croit toujours qu'elle est de gauche, du moins Manuel Valls (?), et elle exècre les Roms, les sans papiers, les femmes voilées accompagnant les enfants en sortie de classe. Elle affiche la crèche dans les mairies, au calme. Elle blâme le code du travail pour le chômage structurel (en oubliant ostensiblement les gains de productivité faramineux des 40 dernières années, qui voudraient qu'on travaille 5x moins ou gagne 5x plus, en moyenne), fait la guerre "pour la liberté" quand elle défend les puis de pétrole et mines d'uranium français (privés), enfin plutôt françafricains. Bien à droite dans ses bottes je vous dis. Et puis la loi renseignement, pire que le patriot act parce que JUSTEMENT il y avait déjà le patriot act en contre exemple. Et puis "l'état d'urgence, Pour faire oublier les tas d'urgences", saigne un mur parisien. Et le sang propre, le bataclan. Les marchands de mort face aux marchands du temple.
Les dirigeants occidentaux sont incompétents, cyniques, ou les deux. Le premier ministre français est un fasciste qui s'ignore. S'ignore-t-il d'ailleurs ? De quel aveuglement souffre-t-il ? L'ivresse du pouvoir ? Celui de nuisance à n'en pas douter.
Depuis l'autre face de la terre (c'est comme ça qu'on dit ici maintenant, la science et la culture ont échoué il y a trois jours, dit-on, mais ce n'est qu'un checkpoint dans la dérive vers le pire), mon esprit fêlé laisse encore passer la lumière. Drumpf est le furoncle d'un système économique et politique à l'agonie. Je pourrais ajouter médiatique mais ce troisième me semble une pure contingence des deux premiers. Tant qu'on laissera la puissance monétaire s'immiscer dans les contenus médiatiques, rien ne pourra vraiment aller bien, et nous ne serons certainement pas en démocratie.
Que faire ? Je n’en sais strictement rien. En revanche, je suis convaincu, au moment d'entrer "pour de bon" dans un système académique pipé comme le reste, qu'à jouer “perso” on finira tous à poils, tôt ou tard. L'individualisme diminue l'espèce humaine. La croissance économique, donc le capitalisme, détruit la planète. Si t'es pas d'accord, explique moi pourquoi j'ai tord, et ne me parle pas d'Elon Musk son green washing me met déjà les glandes. C'est pas du Green washing ? J'attends de voir.
Depuis l'autre face de la terre, je laisse passer la lumière.