J'avais signalé à différentes reprises au cours de nombreux commentaires, la rareté d'articles sur "Médiapart" concernant le mouvement contre la vie chère qui avait commencé depuis plusieurs semaines en Martinique et s'est étendu ces derniers jours en Guadeloupe. Ce manque de suivi d'un mouvement ultra-marin ressemblant et se revendiquant de l'esprit du mouvement des "gilets jaunes" est troublant de la part d'un journal qui s'enorgueillit de son "décolonialisme" et de son "antiracisme".
Bien évidemment nous avons eu droit a quelques articles, mais bie, loin de l'importance de cet évènement qui agite la communauté franc-antillaise et qui a culminé dans une importante manifestation parisienne réunissant des milliers de personnes.
Les images montrent l'absence de personne comme on dit vulgairement "non -racisés", résultat peut-être, dans l'immédiat de cette omerta, sur la manifestation, par les partis de gauche.
Bien évidemment, je ne m'indigne pas de cette situation, on sait que ce genre de mouvement se développe tout seul et la pusillanimité de la gauche envers toit mouvement sortant des impératifs strictement electoraux. Souvent les soutiens politiciens ne font que détruire ce genre dévénements populaires..
Je le fais simplement remarquer a quelques lecteurs . Ce mouvement s'est d'enveloppé a l'insu des organisations traditionnelles de la "gauche" antillaises et même des indépendantistes guadeloupéens eux-mêmes. J'invite donc les lecteurs à me communiquer par message personnels, leurs idées et leurs informations sur la question.
L'on entend que ce mouvement pourrait bien déboucher sur une remise en question de la colonisation française actuelle sur ces départements et sur un rééxamain de l'indépendance de ces territoires, si peu pris en considérations qu'on peut penser qu'ils en tireront les conséquences. Après tout, les territoires africains sous la dominantion francaise ne se sont-ils pas séparés de la France ces derniers temps pour demander à rejoindre l'organisation anticoloniale mondiale des Brics. Que d'ailleurs certains leaders antillais commencent à évoquer.