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Billet de blog 20 avril 2016

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COMME PROMIS SANS COMPROMIS / 3

Dure dure est la suite...et c'est pas fini !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un peu avant, mon médecin, le Dr .... m'avait prescrit un truc "fortement déconseillé" au regard d'une pathologie pourtant bien connue de lui. J'ai commencé à souffler en montant au village et ce m'est même devenu très pénible...

            Jusqu'à ce 8 février 2014.

La veille, le promoteur me proposait une forte somme d'argent pour que je quitte "sa" Résidence, et surtout...que je ferme ma gueule.  Cela s'appelle de la corruption active.

Je lui claque la porte, écoeuré, et lui dis que son argent est sale. "Connard!" me crie-t-il.

Toujours est-il que le lendemain, un samedi, me réveillant de la sieste, je tourne légèrement la tête pour voir l'heure. Et là j'ai la sensation qu'une guillotine vient de me couper en deux.

Je hurle épouvantablement, mes jambes ne répondent plus et je dois arriver à me faire tomber du lit pour atteindre mon téléphone, pourtant à une quarantaine de centimètres seulement.  J'essaie d'appeler cette amie dont j'ai déjà parlé, et qui avait une clef de chez moi à l'époque.

Pas de réponse...je ne veux pas que ma porte soit cassée, et surtout pas par les pompiers dont j'ai pu constater la complicité de l'adjudant avec le Maire et la "responsable" de la Résidence.

J'ai pas mal de papiers compromettants envers ces gens, et je suis certain qu'ils le savent.

L'amie répond enfin, elle arrive un peu avant 18 heures. Il y a quatre heures que je ne peux plus bouger.

                                                                                *

 Appel, le Samu arrive. Je dois être placé dans un matelas de compression.

Je préviens quand même l'adjudant qu'il ne sera pas utile de pénétrer chez moi, que l'on m'emmène aux Urgences. Il n'est pas censé savoir ce qui m'arrive n'est-ce pas? Alors pourquoi me répond-il "Ah mais attendez, si vous n'êtes plus valide vous ne pouvez plus rester à la Résidence" Mais de quoi il se mêle ce con?

Qu'il savait ce qui allait m'arriver serait pure médisance, non?

Placé dans l'ambulance, la personne qui reste auprès de moi me fait la remarque suivante: "Hé ben dites donc, il vaut mieux ne rien avoir dans cette Résidence! Quand elle nous a vus, l'employée (supposée avoir un brevet de secouriste du travail) tremblait de tous ses membres. Mais on ne lui demandait que le numéro de l'appartement!" Ah...savait rien non plus?...Re-doute...

Saurai-je un jour comment a pu se déclencher cet "accident"?

Le 8 février 2014 vers 18 heures. (Extraits de lettres à l'Hôpital)

Tout d'abord, étant placé dans un matelas de compression et qu'il fallait bien que les ambulanciers, au nombre de quatre, récupèrent leur matériel, j'estime que pris en charge par l'hôpital ce soient des brancardiers spécialisés qui me manipulent.

Or ce sont les ambulanciers qui ont été obligés de me transporter (dans un drap, je ne sais) me causant des douleurs horribles qui n'on pu m'empêcher de hurler, malgré quoi j'ai pu entendre une infirmière crier "raidissez-vous monsieur!" facile à dire!

Au bout d'un moment, un gars en vert est venu (IOA, infirmier, brancardier?) m'a demandé l'échelle de douleur (10 mais j'aurais bien dit 20!), m'a demandé si je pouvais remuer les orteils...et subitement me dit: "hop debout! on rentre à la maison!" Je lui réponds que j'estime que ma place est à l'hôpital, sur quoi il me dit "de toutes façons on n'a pas de place"

Je dis en commençant à m'énerver: alors si vous n'avez pas de place, mettez-moi à S...., à N...., où vous voulez! Lui dis que je connais son patron. Il file la queue entre les jambes...

Attendez attendez, si l'on en croit le site de l'hôpital, on s'occupe prioritairement du traitement de la douleur, et le degré d'urgence médicale est évalué par un médecin spécialiste de l'urgence.

Vient quand même un médecin interne, toute jeune femme très gentille d'ailleurs, qui me dit, sur l'avis du gars en vert probablement "vous savez, monsieur, on ne peut pas vous garder pour faire votre toilette et vous donner à manger" cela avant d'avoir fait le moindre examen!

Bon je passe quand même une radio (ah bravo vos radiologues, ils m'ont fait rouler sur la table presque sans douleur!): pas de fracture. On me met alors sous perfusion, mais même deux doses de morphine ne font d'effet sur la douleur. Je m'endors.

Le matin, toujours dans le box, un autre gars en vert vient me dire "allez on s'assoit" je lui dis que ce m'est impossible. "Eh bien va bien falloir pourtant" et passant derrière moi, clac! d'un coup sec relève le dossier du lit. Je hurle!

                                                                                                             * 

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