La marionnette rit...
Elle rit, elle rit.
Au-dessus d'elle
Un visage lisse et froid.
Et tu t'es réveillée
Comme dans un cauchemar.
Pourtant tu riais, tu riais.
D'un bond tu t'es levée
Mue par cette force obscure
Qui de ton âme avait pris possession.
Et c'est dans un temps bref
que tout ce passé a émergé.
La rue était déserte.
Dans ta marche hallucinée
Les oiseaux pleins d'ivresse
Accompagnaient ton pas magistral.
Que d'aventures en ce temps là !
Te souviens-tu de ce vieux sage
Qui dans son île te conta ta propre histoire ?
Tu es ici aujourd'hui
Face à ce lac au léger clapotis
D'où se reflète ton doux visage.
Ch.