Le 8 septembre 2025, François Bayrou invoque l’article 49.1 pour obtenir la confiance des députés. Résultat : 364 voix contre, 194 pour, 15 abstentions. Même les statues dans l’hémicycle ont eu pitié et se sont détournées. Son prêche ? Couper 44 milliards dans le budget, supprimer deux jours fériés et imposer au peuple un cocktail indigeste de privations et de morale chrétienne… que personne n’a suivi.
Ses mesures étaient censées sauver la France. En réalité, elles ont sauvé… le ridicule. L’opposition explose de rire. Les syndicats sortent pancartes et sifflets. Les Français, médusés, se demandent s’ils n’ont pas raté un épisode de comédie absurde. Bayrou, fidèle à son style, invoque Marc Sangnier et prêche la vertu du sacrifice : “Mes chers enfants, souffrez pour votre bien.” Traduction : “Je vais vous tondre, mais je le fais avec élégance et références bibliques.” Les députés traduisent autrement : “Merci, mais on préfère quelqu’un qui gouverne.”
Le centriste Bayrou transforme un vote de confiance en one-man-show d’inaction. Les mesures ? Impopulaires. Les discours ? Longs comme un dimanche sans télé. Les chemises ? Toujours impeccables. Son Évangile ? Une leçon de patience forcée pour un pays impatient. On y trouve des sermons dans le vide, des coupes budgétaires qui font pleurer et la preuve vivante que l’inaction peut se porter comme un art.
Et le plus cruel ? François Bayrou laisse derrière lui une France suspendue à ses hésitations, un centrisme qui tangue et un peuple qui réalise que parfois, le pire cauchemar politique ne fait pas de bruit… il tweete juste. Les miracles n’existent pas. Le ridicule, oui. Et il est toujours bien habillé.