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Billet de blog 18 décembre 2023

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Censurer la pudeur : la nudité enrôlée par la doctrine républicaine

À Issou dans les Yvelines, un tableau de nus montré en cours a provoqué une situation ravivant l'assassinat de Samuel Paty et amené le ministre de l'éducation à amalgamer la pudeur des élèves avec l'expression d'une atteinte à la laïcité. Docteure en Arts du spectacle, spécialiste de la nudité et de la pudeur dans l'éducation artistique, je propose mon analyse de cet événement.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

          « Jamais je n’accepterai à l’école de la République qu’on refuse de regarder un tableau » : en quelques mots, le discours autoritaire que le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a prononcé à l’Assemblée nationale en réponse à l’événement qui a ébranlé le collège d’Issou, dans les Yvelines, à la fin de semaine dernière, a enrôlé la nudité d’un tableau du XVIIème siècle dans les valeurs républicaines, au nom de la laïcité et de l’autorité des enseignant.es. 

            L’événement semblait pourtant plus complexe : d’après plusieurs articles et reportages diffusés dans les médias, une professeur de français du collège Jacques Cartier aurait montré à ses élèves de sixième un tableau du peintre maniériste Giuseppe Cesari représentant un passage des Métamorphoses d’Ovide dans lequel Actéon surprend la déesse Diane et ses nymphes durant un bain. Le tableau comprenant plusieurs personnages dont cinq femmes nues, trois élèves auraient détourné le regard. La professeure ne cherche pas à en savoir plus et ne leur pose aucune question.

            Suite à cet événement, tout s’emballe et une rumeur selon laquelle la professeure aurait tenu des propos racistes et islamophobes durant cette heure de cours se propage au sein du collège. La professeure principale de la classe concernée aborde alors le sujet lors d’une heure de vie de classe. Lors de cet échange, les trois filles qui ont détourné le regard disent avoir été « mal à l’aise » devant « les corps nus », sans expliquer leur réaction par un motif religieux, selon les éléments recueillis par le rectorat. Elles reconnaissent alors avoir lancé une rumeur sur des propos supposés de leur professeure de français et présentent des excuses. Malgré cette mise au point, les parents montent au créneau, et un courrier de parents d’élèves est envoyé au principal du collège, disant que son enfant a été empêché de s’exprimer en vie de classe et menaçant d’une plainte. Dans cet établissement touché depuis la rentrée par le manque de moyens et une atmosphère délétère, ce départ de rumeur ressemblant excessivement à celui qui a donné lieu à l’assassinat tragique de Samuel Paty en 2020 alerte les professeur.es, qui décident d’exercer leur droit de retrait pendant trois jours pour assurer leur sécurité. 

            L’incident est clos, mais encore faut-il que la République, en la personne du ministre, mette les points sur les « i » : celui-ci, dans une visite au collège d’Issou, annonce publiquement que les trois élèves à l’origine de la fausse rumeur vont être sanctionnées et en profite pour rappeler à l’ordre l’ensemble de la communauté éducative.

            D’où la petite phrase, prononcée par le ministre lors de la session de questions à l’Assemblée nationale, que voici en entier : « Jamais je n’accepterai à l’école de la République qu’on refuse de regarder un tableau, qu’on se bouche les oreilles en cours de musique ou qu’on s’en prenne à l’autorité d’un enseignant ».

            Si ce raccourci qui vise implicitement les musulmans en évoquant les interdits religieux liés à la représentation picturale et à la musique interpelle mon attention, c’est que j’ai rédigé une thèse intitulée « Regarder des corps nus. Perspectives pour l’analyse de la nudité […] » dans laquelle j’évoquais, entre autres sujets, la question de la pudeur et de ses manifestations dans la réception d’une œuvre d’art.

            Dans ce cadre, il me semble important, dans ce contexte clivé par la polarisation entre islamophobie et valeurs républicaines, d’apporter un regard nuancé sur la situation.

La pudeur n’est pas l’ennemie de l’émancipation

            Il ne s’agira donc pas ici de contester la gravité de la diffamation dont la professeure a fait l’objet, pas plus que l’éventuelle atteinte à la laïcité évoquée par le ministre —il y aurait pourtant matière à en discuter, le rectorat soulignant, selon le Figaro, que « si des élèves de confession musulmane étaient bien présents dans la classe au moment des faits, il n'a pas encore été établi que ce sont précisément eux qui ont tenu [les] propos [diffamatoires]» —, ni de l’autocensure de plus en plus répandue chez les enseignants face à la remise en cause de leurs contenus pédagogiques,  mais d’interroger les termes dans lesquels le débat public a été posé.

            En effet, les commentaires vont bon train en réaction à la publication par le média en ligne Brut d’une vidéo sur le sujet diffusée sur Instagram. Beaucoup sont effectivement islamophobes. Beaucoup pointent, non sans malice, l’hypocrisie supposée des enfants qui s’élèvent contre le tableau, rappelant ironiquement le taux d’exposition des enfants à la pornographie[1]. D’autres affirment à raison qu’il faudrait éduquer les enfants à ne pas confondre nudité et sexualité et à faire la différence entre réel et représentation.

            La seule personne qui appelle à écouter et respecter la pudeur des enfants ajoute malheureusement, quelques commentaires plus loin, qu’elle se prononce, à titre personnel, contre l’instauration de l’éducation sexuelle à l’école — de nombreux parents d’élèves s’expriment aujourd’hui contre de telles mesures, alors que toutes les études réalisées sur ce sujet ont prouvé que plus tôt les enfants étaient éduqués à la vie relationnelle, affective et sexuelle, plus leurs premiers rapports sexuels étaient tardifs.

            Dans la longue discussion que j’ai consultée sur Instagram, aucun commentaire n’affirme que, si la nudité n’est pas nécessairement sexuelle, on ne peut empêcher personne d’être troublé.e ou dérangé.e par un corps nu, et que la pudeur n’est pas en elle-même l’ennemie de l’émancipation à laquelle l’école est censée nous éduquer.

            Il faut cependant, pour le comprendre, en connaître les ressorts et en accepter les expressions pour mieux intégrer sa manifestation, inévitable dans le dialogue éducatif que comporte l’éducation à l’art dans les écoles. 

            Bien que nous manquions d’informations sur le détails des événements, il semble que les deux professeures aient agi avec justesse — l’une en ne commentant pas les gestes de pudeur de ses élèves et l’autre en ouvrant le dialogue avec elles pour comprendre l’origine des rumeurs. Il est plus que regrettable qu’à partir d’un simple tableau, des accusations de racisme et d’islamophobie aient été proférées et aient donné lieu à une véritable diffamation : la nudité en elle-même n’est une insulte à personne — pas plus qu’à ses croyances. La nudité est souvent à l’origine de scandales plus ou moins mineurs, et il n’est pas étonnant qu’elle ait ici donné lieu à une telle escalade. Il est tout aussi regrettable que la simple expression d’une gêne, voire d’un refus à regarder des corps nus dans un tableau du XVIIème siècle, ait donné lieu, par le biais de la rumeur, à un tel climat de terreur, propice à la censure : il est important de continuer à enseigner l’histoire de l’art dans les écoles, tout comme il est important de réaffirmer ici qu’il ne faut en aucun cas cesser de montrer des tableaux comprenant des corps nus sous prétexte qu’ils risqueraient de choquer les élèves.

            Pourtant, il est nécessaire de rappeler, au vu du discours du ministre de l’éducation, que la pudeur, elle non plus, ne doit pas être censurée.

            En effet, détourner le regard devant un tableau représentant des corps nus n’est pas en soi une insulte aux valeurs de la République. Détourner le regard devant un tableau peut être la manifestation, à l’échelle d’un ou de plusieurs individus — ici, des enfants de onze ans—, d’une pudeur que les tenants de la laïcité républicaine et autres adeptes de la lutte contre le « séparatisme » ont trop vite fait de confondre avec l’expression du puritanisme religieux. Et quand bien même le puritanisme — une idéologie certes néfaste lorsqu’elle inculque à des enfants une haine et une peur du corps (en particulier féminin, et en particulier de la sexualité inhérente à celui-ci) —, serait bien à l’origine de cette manifestation pudique, il ne peut être déconstruit à coups d’imposition « républicaine » de contenus éducatifs décontextualisés et associés à un savoir prétendument universel.

            Il est ironique que le tableau incriminé raconte justement une histoire de pudeur et de regard, celle de Diane, déesse chasseresse qui châtie Actéon pour l’avoir surprise nue pendant sa toilette alors qu’il était interdit de l’approcher : le tableau rappelle en effet que, sexualisé ou non, il n’est jamais anodin de regarder un corps nu.

            Faisons donc un point sur les rapports entre la question de la pudeur et celle de la nudité dans l’histoire de l’art occidental.

La pudeur témoigne de la capacité de l’art à nous affecter

            Tout d’abord : la pudeur n’est ni une idéologie ni un discours, c’est un mécanisme psychique présent dans toutes les cultures, que l’on ne peut pas modeler à notre volonté. Certes, il ne s’agit pas de lui laisser dicter ce qui doit, ou non, être montré — c’est alors qu’elle s’apparenterait à une censure pudibonde — mais il faut lui laisser la liberté et l’espace de s’exprimer afin de l’apprivoiser. Les psychologues et psychanalystes qui se sont intéressé.es à la pudeur rappellent qu’elle est un mécanisme profondément ancré dans le corps et le psychisme, qui a pour fonction de protéger le « soi » de tout ce qui pourrait nuire à son intégrité. Il s’agirait d’une double émanation du « surmoi » — fruit de notre éducation et intériorisation de l’image idéalisée que nos parents ont projetée sur nous — et de ce que Freud appelle le « pare-excitations », qui filtre les stimuli que le « moi » est capable, ou non, d’intégrer tout en maintenant son équilibre psychique. La pudeur instaure des seuils d’acceptation qui nécessitent parfois un rejet à première vue, avant de progressivement intégrer les représentations qui pourraient générer un trouble. Au cinéma, nous avons parfois besoin de fermer les yeux ou de les cacher en partie pour absorber une « dose » moins forte des images trop violentes ou trop crues qui nous sont présentées : cela ne fait pas de nous des censeurs. Devant une œuvre d’art, nous avons parfois besoin d’exprimer des émotions négatives avant de réfléchir, souvent en conversation avec d’autres, à ce qu’elles peuvent nous apporter. Ce n’est donc pas refuser de regarder un tableau ni d’exprimer sa gêne qui est problématique, mais bien de reprocher son geste à celle qui l’a montrée en imposant sa pudeur aux autres ou en l’accusant d’avoir délibérément voulu la provoquer. 

            La pudeur se déploie dans le temps, et elle peut se laisser apprivoiser lorsque le sujet est amené, par le dialogue, à prendre conscience des leviers de censure internes qui sont à l’origine du malaise, de l’inquiétude, du dégoût ou du rejet qu’il ou elle a exprimés de prime abord. S’il est nécessaire de déconstruire les mécanismes de la pudeur — la tendance à mettre sur le même plan une représentation artistique avec une nudité sexualisée, une démarche pédagogique et un comportement prédateur ou malsain — et de rappeler que les objets sur lesquels elle se porte résultent d’une construction sociale et culturelle — l’islam n’est d’ailleurs pas la seule religion à poser sur les corps, en particulier féminins, un regard intrinsèquement sexualisant et réprobateur — elle-même ne peut faire l’objet d’un « redressement » dogmatique à coups d’autorité « républicaine » ; au contraire, forcer la pudeur par un pseudo discours de fermeté est, de facto, le meilleur moyen de la renforcer.

            La pudeur est en effet une affaire de tact. Elle montre que l’art opère par sa capacité à nous toucher, à nous affecter parfois plus fortement que nous ne le souhaiterions.

Dénuder les corps féminins sous un prétexte mythologique : une convention masculine et hypocrite

            Par ailleurs, il faut rappeler que le contenu de l’enseignement artistique n’est pas lui-même un savoir universel et « neutre » qu’il faudrait inculquer aux élèves sans aucun recul critique. Ce n’est pas parce que l’histoire de l’art occidentale nous présente des nudités qui ne sont a priori pas sexualisées — à partir de la Renaissance, tout est prétexte à dénuder les corps, en particulier féminins — que nous devrions imposer aux enfants une représentation faussement neutralisée de la nudité. La relative hypocrisie de la convention esthétique qui propose une représentation du corps féminin systématiquement dénudé au prétexte de thèmes mythologiques n’est probablement pas assez soulignée lorsque l’histoire de l’art est présentée comme une dose salvatrice de « culture » ou de « bon goût » sans être questionnée (ce qui n’était pas forcément le cas de la professeure en question). 

            Des historiens et critiques d’art comme John Berger et Lynda Nead ont rappelé que la nudité présente dans la tradition picturale européenne est couverte d’un vernis mythologique et savant qui, dans un contexte culturel dominé par un regard masculin hégémonique, laissait libre cours aux commanditaires et aux spectateurs pour se rincer l’œil en toute bonne conscience ! C’est particulièrement le cas pour le mythe de Diane et Actéon, qui, comme celui de Suzanne et les vieillards, donne un excellent prétexte à la représentation des corps nus en proie à une intrusion du regard masculin, alors qu’elle représente paradoxalement la pudeur des femmes représentée, en jetant en pâture leurs corps au regard des spectateurs. En quoi serait-il si choquant d’être gêné par une telle pratique esthétique, qui objectifie les corps féminins au nom de la « culture » mythologique et d’une idée biaisée du « beau » ?

            Quant aux discours qui prétendent séparer l’art de la pornographie, laissant entendre que des enfants ne devraient pas être choqués par des corps nus parce que « c’est de l’art », ils risquent d’occulter à quel point la frontière entre l’art et la pornographie a fait le fruit, depuis des siècles, d’une âpre négociation visant à maintenir la respectabilité de l’ « art » tout en perpétuant les biais esthétiques d’un point de vue exclusivement masculin sur le monde : « c’est de l’art », certes, à condition que les nus féminins n’exhibent pas de poils pubiens, qu’ils soient l’objet et non le sujet du désir et du regard (voir le scandale de l’Olympia de Manet…). Sinon, c’est de la pornographie. La nudité artistique bien connue de nos musées occidentaux n’est pas un universel abstrait, c’est le produit d’une longue évolution culturelle et d’une société hétéropatriarcale à laquelle elle a permis à sa manière, selon certaines théoriciennes féministes, de maintenir une forme de contrôle des corps et de la sexualité féminine par la représentation.

            Ainsi, comme l’ont formalisé les préceptes de la distinction kantienne entre le beau et le sublime, la nudité devait, de la Renaissance jusqu’à la fin du XIXème siècle, opérer une  idéalisation et une « généralisation » des formes féminines — il ne s’agissait pas de représenter le corps d’une femme singulière, mais le corps anonyme d’une femme abstraite, que l’on puisse associer à une figure mythologique ou une valeur universelle ; elle devait séduire le spectateur et non le bouleverser. Comme l’a montré Georges Didi-Huberman dans son ouvrage Vider Vénus : rêve, nudité, sexualité, l’histoire de l’art classique a ainsi couvert les nus les plus troublants d’un vernis d’explications mythologiques et savantes qui avait pour effet de contenir et de neutraliser leur puissance érotique ; celle-ci est pourtant demeurée intacte, pour peu que l’on cesse de se draper derrière une posture désincarnée — que l’on accepte, précisément, de se laisser « toucher ». La distinction, opérée en 1956 par l’historien de l’art Kenneth Clark, entre le nu et la nudité — le premier maintiendrait le spectateur (masculin) dans une forme de plaisir esthétique confortable tandis que la seconde lui réserverait une forme de trouble, d’excitation, voire de malaise — prend ainsi sens dans une dissociation hypocrite entre le nu comme objet d’appréciation esthétique et le corps nu représenté comme image potentiellement troublante.

            Expliquer à des élèves que cette nudité est le fruit d’une convention esthétique qui, dans son contexte de production, avait pour but de plaire à un certain type de spectateurs —masculins, blancs, aisés — et qu’à ce titre, elle n’a pas pour but de les exciter ou de les choquer, est une chose qui devrait être faite. Leur asséner que les nus artistiques sont dépourvus de toute forme de sexualité, c’est non seulement réduire abusivement les interprétations possibles de cette œuvre d’art à une lecture hypocrite et européocentrée, mais c’est leur demander de reproduire l’hypocrisie et la dissociation qui ont longtemps prédominé dans la réception de ce tableau.

            Que la culture ou la religion de certains élèves — dont les sources ne disent pas si elle était effectivement en cause dans l’expression de leur pudeur — remette en question la convention selon laquelle une nudité peinte, drapée de son récit mythologique, ne devrait troubler personne parce qu’elle représente autre chose qu’elle-même, voilà qui dévoile le caractère hautement relatif du récit dominant dans la transmission de l’art occidental.

La pudeur, une partenaire nécessaire dans le dialogue avec les œuvres d’art

            L’incident du collège d’Issou ne devrait pas servir à enrôler la nudité du côté de l’institution — reconduisant à nouveaux frais la fonction, qu’elle a longtemps tenue, de participer aux récits dominants et au contrôle des subjectivités.

            Il devrait au contraire nous rappeler que la nudité a toujours un pouvoir de trouble et qu’on ne peut prétendre maîtriser totalement sa réception, en particulier lorsque l’éducation doit affronter le défi de la diversité sociale et culturelle de son public. Au-delà du combat, toujours capital, pour la liberté d’enseignement, d’expression et de création, il s’agit en définitive d’une invitation à mettre en perspective nos approches pédagogiques de la représentation des corps nus, à décentrer notre regard et notre appréhension de leur réception, afin d’en renouveler les interprétations.

            Enfin, c’est une invitation à accueillir la pudeur comme une partenaire nécessaire dans le dialogue avec les œuvres d’art, sur le chemin de l’émancipation.

Notes

[1] Selon une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom en 2023, un garçon de 10-11 ans sur cinq et un garçon de 12-13 ans sur deux consultent chaque mois des contenus pornographiques. Les chiffres ne sont pas les mêmes pour les filles, qui sont ici concernées.

Liens vers les sources médiatiques : 

L'événement d'Issou

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/comment-une-rumeur-apres-la-projection-en-classe-d-un-tableau-representant-des-femmes-nues-a-revele-une-situation-de-crise-au-sein-d-un-college-des-yvelines_6240255.html

Le discours de G. Attal à l'Assemblée 

https://twitter.com/LCP/status/1734582750747738264?s=20

Lien vers mon travail de thèse

https://www.theses.fr/2022UPSLE007

https://theses.hal.science/tel-04281871v1/document

Bibliographie sélective

Sur le nu en histoire de l'art

BERGER, John, Ways of seeing, London/New York, British Broadcasting Corporation/Penguin Books, 2008.

CLARK, Kenneth, Le nu, vol. I, Paris, Hachette Littératures, 2008, trad. de LAROCHE, Martine.

LANEYRIE-DAGEN, Nadeije, L’invention du corps: la représentation de l’homme du Moyen Âge à la fin du XIX siècle, Paris, Flammarion, 2006.

NEAD, Lynda, The female nude : art, obscenity, and sexuality, London/New York, Routledge, 1992.

Sur la pudeur (anthropologie, histoire, psychologie)

BOLOGNE, Jean Claude, Histoire de la pudeur, Paris, Pluriel, 2010.

DUERR, Hans Peter, Nudité et pudeur : le mythe du processus de civilisation, Paris, France, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, trad. de BODIN, Véronique.

MOREL CINQ-MARS, José, Quand la pudeur prend corps, Paris, France, Presses Universitaires de France, 2002.

Chloé Lavalette est metteuse en scène et comédienne, ATER (attachée temporaire d'enseignement et de recherche) à l'université Rennes 2. Elle a soutenu en 2022 sa thèse et les créations qui l'accompagnaient à l'Ecole Normale Supérieure au sein du programme SACRe (Sciences Arts Création Recherche), sous la direction de Christophe Bident (encadrant thèse) et Lucile Haute (encadrante artiste). 

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