Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Lors du dernier Festival de Cannes, il fallait voir la mine confite et l’air pincé de Manuel Valls interrogé par les journalistes bien rencardés au seuil de la petite porte par laquelle il allait assister en catimini à une projection privée. Monter les marches ? mais vous n’y pensez pas ! Alors que tant de nos compatriotes dînent d’une sardine et d’une cuillerée de lentilles, l’homme qui s’allume un cigare les soirs de déroute électorale sait ce qu’il en coûte de n’avoir pas le triomphe prudent. Lui ne saurait être confondu avec le premier Jospin venu : on ne le prendra pas les pieds dans le tapis rouge, en nœud pap’ et smokinge brillant.
Las ! Un tournoi de Roland-Garros et une finale de foot après, Valls se prend le symbole de la gauche caviar en pleine poire. Et qui plus est aux frais de l’Etat. Tout ça à cause d'un Platini impossible à joindre sur Skype ! Il n’en fallait pas tant pour contrarier notre Président qui aura tout de même attendu que la polémique soit mûre à souhait (comme dans le cas du Saal scandale) pour faire part de sa très vive contrariété.
Alors soit le premier ministre prend le Président pour une bille en lui fauchant en douce son zingue fétiche, soit c’est le Président lui-même qui nous prend pour des truffes. Ce qui est sûr, c’est que les deux mêmes ne vont pas moins continuer à pontifier sur les dangers du populisme. Un bien bel exemple de ténacité offert aux Français récalcitrants.
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