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ALASSANE OUATTARA PRÉPARE UN COUP D’ÉTAT AVEC L’ARMÉE.
POURQUOI IL A REÇU LES GÉNÉRAUX ET LES EX-COM’ZONES
Ce qui se prépare actuellement a un nom : un coup d’État civilo-militaire contre la démocratie. Le Président Alassane Ouattara prépare froidement un coup d’État contre le peuple de Côte d’Ivoire pour s’emparer illégalement du pouvoir.
Pour cela, il entend s’appuyer sur une fraction de l’Armée qu’il espère mobiliser contre le peuple ivoirien, au soir de l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Depuis une semaine, le Président Ouattara reçoit les chefs militaires à sa résidence pour leur passer un message. Le jeudi 30 juillet 2020, entre 14h et 15h, il a convoqué tous les officiers généraux de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée pour leur passer ses commandements.
D’emblée, il leur a expliqué qu’il sera candidat pour un troisième mandat. Il a expliqué qu’il est un démocrate, que ce n’était pas son ambition, mais qu’il est obligé de continuer à diriger le pays face au péril que représente le retour au pouvoir des présidents Bédié et Gbagbo ou de n’importe quel candidat de l’opposition. Il leur a expliqué qu’il a fait beaucoup de sacrifices pour que le pays en soit là où il est aujourd’hui et qu’il n’est pas question que des gens revanchards viennent tout remettre à plat et que cela, il ne l’accepterait jamais. Il a rappelé tout ce qu’il a fait pour les hommes en armes depuis son arrivée au pouvoir. Comment il a renouvelé leur matériel de travail et de combat. Comment il a amélioré leurs conditions de vie, relevé leurs soldes, leurs primes, etc., et qu’il faut qu’il reste à la barre pour continuer cet excellent travail de réforme des forces de défense et de sécurité qu’il a entamé. Il a annoncé qu’il voulait que les militaires soient les premiers informés de sa décision. Le Président Ouattara a terminé en disant qu’il comptait sur eux et sur leur soutien.
Les généraux lui ont juré fidélité et ont déclaré qu’ils se tenaient à sa disposition. Puis, ils sont repartis, munis chacun de son enveloppe.
Aussitôt sortis de chez le Président, ils ont commencé à échanger entre eux, par affinités. La plupart d’entre eux a conclu que le Vieux veut s’appuyer sur eux pour opérer un passage en force, si sa victoire est contestée dans la rue. Ils savent qu’Alassane Ouattara leur demande implicitement de perpétrer un massacre de civils s’il le faut, pour qu’il puisse continuer de rester au pouvoir avec son clan. Ceux qui se sont confiés à Chris Yapi ont indiqué qu’ils n’ont pas envie de se retrouver sur la liste des personnes recherchées par la CPI pour crimes contre des populations civiles. Beaucoup d’entre eux sont repartis inquiets, car l’homme qu’ils ont vu ce jour-là n’avait pas l’air totalement équilibré et semblait croire qu’un massacre de civils désarmés n’était rien du tout et pouvait passer comme lettre à la poste.
Après les généraux, le Président Alassane Ouattara a remis le couvert avec les anciens chefs de guerre des Forces Armées des Forces Nouvelles. Ce samedi 1er août 2020, il les a fait convoquer à sa résidence de la Riviera Golf. Ils étaient tous présents, sauf les colonels Inza Fofana dit Grumman et Morou Ouattara, dont les absences étaient justifiées.
Devant ces officiers issus de l’ancienne rébellion, il a dit d’entrée de jeu que le 23 décembre 2019, ils les avaient déjà reçus par rapport à son « fils » Guillaume Soro, avec lequel il était entré en conflit. Même si le contentieux avec son « fils Guillaume » n’était pas encore vidé, a-t-il déclaré, ce n’était pas pour cette raison qu’il les avait fait venir. Il leur a indiqué solennellement qu’il les avait convoqués pour leur annoncer sa décision de postuler pour un troisième mandat et qu’il comptait sur eux pour maintenir le calme dans le pays et dans les casernes.
Durant ses échanges avec les anciens Com’Zones, il a révélé que Laurent Gbagbo ne serait pas autorisé à être candidat parce qu’il a été condamné à 20 ans de prison par contumace et qu’il était hors de question pour lui, Alassane Ouattara, de le laisser rentrer pour candidater. Jamais de son vivant, Laurent Gbagbo ne serait candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire, a-t-il asséné devant les chefs militaires abasourdis.
C’est très inquiets que ces derniers ont informé Chris Yapi des intentions lugubres du Président Ouattara, qui prépare une grande fête d’investiture, le 28 août 2020 à l’Hôtel Ivoire.
Pendant toutes ces rencontres, d’abord avec les généraux de la Gendarmerie, de la Police et de l’Armée le jeudi dernier et avec les chefs de guerre ce samedi, un fait insolite mérite d’être noté. C’est la présence à ces deux réunions du Colonel Touré Pelikan Hervé dit Vétcho.
Ce qu’il faut savoir, c’est que cet officier a intégré récemment la franc-maçonnerie et est à la solde de l’actuel Premier Ministre - Ministre de la Défense Hamed Bakayoko. Ce dernier lui voue une confiance totale, car ils ont scellé un pacte dans la fraternité maçonnique et les deux ont l’habitude de se parler sous le maillet. Vétcho a reçu pour mission d’espionner ses frères d’armes et de rendre compte au Grand Maître de sa Loge, le Premier Ministre Hamed Bakayoko.
C’est ainsi que, bien que n’ayant pas le grade de Général, le Colonel Vétcho a été autorisé à participer à la réunion de ce jeudi, réservée aux officiers généraux. Oint de la double confiance d’Hamed Bakayoko et de Téné Birahima Ouattara, il s’est vu également confier la charge d’approcher tous ses frères d’armes officiers et de s’atteler à corrompre les plus hésitants d’entre eux.
Pour ce faire, le Colonel Vétcho a reçu beaucoup d’argent. D’ailleurs, beaucoup d’argent circule en ce moment au sein de l’armée. Des mallettes d’argent. Ainsi, après sa rencontre avec les généraux, le Président de la République a fait remettre à chacun d’eux, la somme de 100 millions de FCFA en échange de leur soutien. Il espère ainsi s’assurer le soutien des chefs militaires.
Quant aux anciens chefs de guerre issus des Forces Nouvelles, chacun d’entre eux recevra la somme de 50 millions de FCFA.
D’ailleurs à l’issue de leur rencontre avec le Chef de l’État, ils ont été reçus presqu’aussitôt par le Premier ministre Hamed Bakayoko pour leur porter la bonne nouvelle et s’assurer qu’ils ont bien compris le message du Président.
Alassane Ouattara a donc décidé d’acheter la complicité des chefs militaires à coups de millions de FCFA. Cependant, l’erreur qu’il commet, c’est d’acheter la fidélité du haut commandement de notre armée et de dédaigner les pauvres soldats sur les fronts qui, tous, tirent le diable par la queue ! Cette manœuvre ne manquera pas d’avoir des répercussions sur la cohésion au sein de notre armée.
CHRIS YAPI NE MENT PAS.