Chers lecteurs,
Chris Yapi s’interroge sur les raisons de cette froideur, cette indifférence, mais surtout sur le cynisme d’Alassane Ouattara. Quel manque d’empathie vis-à-vis de son « fils » Hamed Bakayoko. Que de bévues n’a-t-il pas commises, qui prouvent bien que pour Alassane Ouattara, les hommes sont juste des serviettes, le temps de leur utilisation! Et hop ! À la poubelle.
Examinons ensemble le cas du Premier ministre Hamed Bakayoko. Et pourtant, combien de fois ne l’avons-nous pas prévenu ? Nous avons rappelé à bon escient, qu’Alassane Ouattara ne concevait l’amitié qu’en terme de soumission. Et que tous ses proches seraient trahis, même jusqu’aux plus insoupçonnés. Hélas, nous avons encore eu raison.
À peine Hamed Bakayoko mis en terre que la vie continue dans la bombance comme si de rien n’était dans la république des Ouattara, comme s’il fallait vite oublier cette mauvaise passe. Les images d’un Patrick Achi fêtant sa nomination avec fanfare et grelots est une scène indécente et choquante d’autant plus que la famille du défunt n’a même pas encore fini de recevoir les condoléances. Patrick Achi détestait-il autant Hamed Bakayoko ? Était-il obligé de festoyer et de faire ripaille ? Au RHDP, comme des charognards, on se repaît sur le cadavre de celui qui a le malheur de rendre l’âme : véritable orgie.
Souvenons-nous que le défunt Premier ministre, Amadou Gon-Coulibaly est mort le 8 juillet 2020. Alassane Ouattara a mis environ un mois, soit exactement 22 jours, avant de nommer son successeur, Hamed Bakayoko, qu’il ne cessera d’humilier tout le long de son séjour à la Primature. En revanche, Hamed Bakayoko n’était pas encore officiellement déclaré mort que le 8 mars 2021, l’on procédait à la nomination de son intérimaire de son vivant. Pire des sacrilèges, c’est le jour de l’anniversaire de celui-ci que la décision est prise sans penser à l’effet dévastateur et destructeur sur sa famille et ses proches.
Et que dire de l’hommage laconique que le Président Ouattara a rendu à son Premier ministre et « fils » Hamed Bakayoko, et surtout le manque d’apathie pour celui qui fut pourtant son obséquieux serviteur. Comme si son cœur était verrouillé a toute forme de compassion, Alassane Ouattara a parlé d’Hamed Bakayoko comme on parlerait d’un haut commis de l’État. Hamed Bakayoko de son vivant et en qualité de Premier ministre a avalé bien des couleuvres. Il était Chef du Gouvernement que de nom. Il avait été dépouillé de l’essentiel des prérogatives inhérentes à la fonction.
En effet, durant ses sept mois d’exercice, il lui était interdit de former son propre cabinet et contraint à travailler avec le personnel de son défunt prédécesseur. Les dossiers économiques étaient traités par Patrick Achi qui a fini par assurer son intérim, puis par le remplacer. Les questions de défense étaient gérées par Téné Birahima Ouattara, qui lui aussi a fini par lui ravir le poste de Ministre de la Défense.
Autre humiliation, Alassane Ouattara refusa de donner au Premier ministre Hamed Bakayoko la direction du RHDP, qui a échu à Adama Bictogo, l’un de ses pires ennemis.
C’est un Hamed Bakayoko amer qui a fini par rendre l’âme, dégouté par le traitement qui lui a été infligé.
Le 10 mars 2021, on note également que le Président Ouattara apprend aux Ivoiriens que son Premier ministre aurait succombé « des suites d’un cancer ». On voudrait cacher une vérité ou couvrir ses arrières, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Dire qu’il est mort d’un cancer ne fait pas sens. C’est comme dire que quelqu’un est mort de maladie. Justement, quelle maladie ? Quel cancer ? On peut supposer que le Président de la République, premier magistrat de la cité a forcément eu accès au dossier médical du défunt ! Alors, pourquoi a-t-il refusé d’être transparent à cette époque pour rassurer les Ivoiriens ? L’infamie, c’est que depuis la maladie d’Hambak, le Président Ouattara et le Gouvernement se sont murés dans un silence gêné et suspect.
Pire, ils ont menti en faisant déclarer que le Chef du Gouvernement n’était victime que d’un « gros coup de fatigue ». Il a fallu des enquêtes indépendantes pour informer les Ivoiriens sur la nature de son mal. Les rumeurs les plus folles ont circulé.
Cependant, Chris Yapi a pu établir qu’Hamed Bakayoko avait été l’objet d’un empoisonnement, qui lui avait causé un cancer du foie. Est-ce que le Président Ouattara, en ne désignant pas la nature de la maladie et du cancer, a voulu justement camoufler la responsabilité de son frère cadet dans cette mort suspecte, quand on sait qu’il était en conflit avec Hamed Bakayoko ? La preuve ultime qu’Alassane Ouattara est sans cœur et qu’il ne nous a présenté que des larmes de crocodiles jusqu’ici.
La récente nomination de Patrick Achi, prouve bien qu’Hamed Bakayoko n’a été qu’un supplicié. Contrairement à celle d’Hamed Bakayoko, cette nomination a bel et bien été actée par le décret no 2021-176 du 26 mars 2021. Et conformément à la Constitution, elle confère au Premier ministre la prérogative de proposer un nouveau Gouvernement. Privilège qu’Hamed Bakayoko, n’aura jamais eu de son vivant. Espérons qu’enfin, il pourra reposer en paix dans son nouveau monde, sorti des griffes d’un Alassane Ouattara, qui n’a pas encore fini de broyer des premiers ministres et d’écraser le peuple soumis par ses sortilèges.
CHRIS YAPI NE MENT PAS.
LE PREMIER MINISTRE HAMED BAKAYOKO EST MORT ! VIVE LE PREMIER MINISTRE PATRICK ACHI !
LA PREUVE DU CYNISME D’ALASSANE OUATTARA.
Visionnez cette publication sur la Chris Yapi TV Officiel : https://youtu.be/s_X1dbgP0J4
CHRIS YAPI NE MENT PAS.