Alassane Ouattara est un homme seul, un homme isolé, qui se rend de plus en compte du vide sidéral qui l’entoure désormais. En politique comme dans bien des domaines, le pré-carré qu’on se construit est important et quelques fois définit notre consistance et notre envergure. Au début de sa quête pour le pouvoir, Alassane Ouattara a été successivement présenté comme l’homme des Américains, puis l’homme des Français. Il faut dire qu’à cette époque, il savait être charmant et charmeur. Grâce à une bonne campagne de presse internationale, il a su donner de lui l’image d’un homme policé, fortuné, agréable et courtois.
On lui prétendait une richesse infinie. Qui n’a pas entendu parler de ses bateaux, ses avions, ses usines imaginaires, ainsi que son fabuleux patrimoine immobilier ? L’homme n’a jamais démenti ces rumeurs, laissant ainsi se répandre ces mensonges dans la tête des Ivoiriens. La raison de la construction du mythe d’«Alassane warifatchê », était de faire croire que l’homme était déjà immensément riche et n’aurait pas besoin de piquer dans les caisses de l’État, s’il était élu président de la République.
On le disait homme de réseaux avec un carnet d’adresses long comme le bras et qu’il était entouré des meilleurs technocrates au monde ! On rajoutait qu’il était le seul noir à n’avoir jamais été au FMI. Lui s’en glosait et ses partisans le chantaient, le louangeaient.
Mais, tout cela n’était que fumisterie et mystification. Et c’est sur ces petits mensonges entre amis qu’Alassane Ouattara a surfé pour usurper le pouvoir en Côte d’Ivoire. L’imposture était à la dimension de ses ambitions. Chris Yapi a enquêté pour savoir le fin mot de l’histoire. Pour une fois, je commencerai par la conclusion de mon enquête avant de développer mes thèses.
Alassane Ouattara est un imposteur-charmeur. De sa fortune, il n’en était rien. Il n’était ni milliardaire ni millionnaire en dollars. C’était de la poudre de perlimpinpin ! Ce n’était qu’un simple fonctionnaire au FMI, après son passage à la Primature en Côte d’Ivoire. Ce poste de Premier ministre que Feu le Président Félix Houphouët-Boigny lui avait accordé, lui a permis de réaliser ses premières vraies économies. À la faveur de la dévaluation du francs CFA, avec son épouse Dominique Ouattara, ils ont commis un énorme délit d’initiés.
En effet, ils étaient au cœur de l’opération de dévaluation, ils en connaissaient la date, les conséquences et les effets. Ils en ont donc profité au maximum, c’est-à-dire qu’ils ont expatrié leurs avoirs à l’extérieur de la zone franc CFA, notamment en Suisse et en France, où on a retrouvé plusieurs de leurs comptes bancaires à la Société Générale. De sorte qu’au lendemain de la dévaluation, leurs économies se sont tout simplement retrouvées multipliées par deux, sans aucun effort. Cela marquait pour eux la première étape de leur conquête du pouvoir : la constitution de leur trésor de guerre. Et cela, c’était dans les années 90.
Cependant, ils n’avaient pas imaginé que cette bataille durerait 20 ans ! Selon son plan de campagne, il devait être élu Président de la Côte d’Ivoire au plus tard en 2000, après avoir annoncé qu’il renonçait à candidater en 1995, à cause du Code électoral de l’époque, qui constituait un obstacle insurmontable à ses ambitions. Et en 20 ans de lutte politique, Alassane Ouattara a eu le temps d’être proprement ruiné. Bien sûr, il n’était pas pauvre au sens misérabiliste du terme. Il a su faire de petits placements qui lui permettaient de vivre décemment, mais il était loin d’être le milliardaire qu’il prétendait être. Il n’avait pas les reins suffisamment solides pour pouvoir financer une campagne présidentielle. De beaucoup s’en faut.
Pour sa première campagne présidentielle en 2010, Alassane Ouattara a sollicité et obtenu un financement de la part de la rébellion dirigée par son porte-parole, Guillaume Soro. Ce dernier a contribué à hauteur de cinq (5) milliards FCFA pour la constitution du fonds de campagne présidentielle. Oui, vous avez bien lu. Guillaume Soro lui a donné cinq (5) milliards de FCFA pour lui permettre de mener campagne dignement.
Grâce à son ami, le négociateur mauritanien Moustapha Limam Chafi alias Mayaki (celui qu’il traite aujourd’hui de djihadiste par le journal « Le Patriote » et dénonce comme un terroriste auprès des autorités américaines), Alassane Ouattara a été aidé financièrement par Feu le Colonel Mouammar Kadhafi, à hauteur de cinq (5) millions de dollars américains, en liquide. Cette cagnotte a été remise à Syrte par Béchir Salah Béchir, le Directeur de cabinet de Président Kadhafi. Sur ce point, Alassane Ouattara et Nicolas Sarkozy sont semblables, tous deux ayant profité de la générosité du Guide lybien pour se faire élire, puis lui ont lâchement tourné le dos.
Le roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI a également eu pitié d’Alassane Ouattara et a apporté sa contribution à la cagnotte électorale de ce dernier, à hauteur de deux (2) milliards de FCFA. Mais, ce n’est pas tout.
Alassane Ouattara contracta un prêt auprès du Président Abdoulaye Wade du Sénégal à hauteur de trois (3) milliards de francs CFA. C’est l’époux de la Ministre Nassénéba Touré, le Guinéen Mamadi Diané, son ancien conseiller diplomatique, décédé en août 2020, après avoir été élevé au grade d’ambassadeur ivoirien, qui fut l’intermédiaire dans cette transaction. Néanmoins, à l’époque des faits, Mamadi Diané boucla l’opération en prenant sur cette somme, sa commission habituelle de 10%.
Chris Yapi a pu retrouver les traces des contributions et autres aides apportées par les uns et les autres, ainsi que les comptes bancaires par lesquels ces fonds ont transité, avant d’atterrir dans les poches d’Alassane Ouattara.
Une autre personne a profité des largesses de la Côte d’Ivoire pour se hisser au sommet de l’État et se rémunérer en puisant à satiété dans les fonds publics. Il s’agit de Dominique Claudine Nouvian épouse Ouattara. C’est cette française qui a épousé Alassane Ouattara en 1991, à la mairie de Neuilly, qui est à l’origine de son appétit du pouvoir. Dominique Ouattara, qui s’appelait à l’époque Veuve Folloroux, gérait l’empire immobilier de Félix Houphouët-Boigny via sa société Agence Ivoirienne de Commercialisation Immobilière (AICI). Après son mariage avec Alassane Ouattara, AICI est devenue Agence Internationale de Commercialisation Immobilière. Comme chacun sait le Président Houphouët-Boigny était l’un des chefs d’État les plus riches de la planète. Sa fortune personnelle était estimée à quinze (15) milliards de dollars, à sa mort et cette fortune a été essentiellement investie dans l’immobilier. Il possédait des appartements, des immeubles, des hôtels particuliers, notamment en France et en Suisse. Il avait acheté presque tout le pâté de maison contigu à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France, à l’avenue Raymond Poincaré. Dans la paisible ville de Marnes-la-Coquette, Houphouët-Boigny possédait dix-sept (17) villas de grand luxe. Et qui gérait ce gigantesque patrimoine immobilier ? Dominique Folloroux ! C’est de là qu’est partie sa fortune.
En effet, elle gérait certains comptes bancaires d’Houphouët-Boigny sur lesquelles elle versait les loyers et faisait également des retraits, soi-disant pour se payer, pour payer les réparations, les impôts fonciers, les taxes d’habitation, les notaires, les avocats, l’entretien des résidences, etc. Ainsi, elle a largement puisé sur un compte bancaire d’Houphouët-Boigny, situé à la banque suisse UBS, où en deux ans, elle a fait virer l’équivalent de vingt-quatre (24) milliards de FCFA sur ses comptes personnels, à la Société Générale en France, à Monaco et sur son compte bancaire de la SBS, en Suisse.
Quand Houphouët-Boigny meurt, Dominique Ouattara a pompé plusieurs milliards de FCFA sur ses comptes, à des fins personnelles. Mais, elle ne s’est pas arrêtée à l’argent. Elle lui a aussi volé des maisons.
La villa de Mougins, sur les hauteurs de Cannes sur la Côte d’Azur, dans laquelle vivent l’actuel président ivoirien et son épouse, faisait partie du patrimoine de Félix Houphouët-Boigny, dont elle a été soustraite par des manœuvres frauduleuses. Cette résidence du couple s’est agrandie lorsque le président Ouattara acquiert, en 2016, la résidence contiguë, en vue de jumeler les deux domaines.
Le luxueux appartement d’Alassane et Dominique Ouattara, au 140, avenue Victor Hugo à Paris, décoré de tableaux de Picasso et Buffet, appartenait lui aussi au Président Félix-Houphouët-Boigny. Dominique Ouattara l’a acheté à 8,6 millions de francs français (soit 1,3 millions d’euros), et payé en espèces ! Sauf que, selon les avocats des héritiers de Félix-Houphouët-Boigny, l’argent ayant servi à acheter ce bien prestigieux a été retiré d’un des comptes bancaires du défunt ! C’est avec les milliards soustraits au premier président ivoirien que Dominique Ouattara a commencé à financer les ambitions politiques de son mari, contre les héritiers politiques du défunt président.
Grâce à cet argent, elle réussit à faire embaucher sa fille Nathalie Folloroux à TF1, la chaine de leur ami Martin Bouygues. Son fils, Loïc Folloroux a été embauché par Armajaro, la société du puissant trader mondial de cacao, Anthony Ward. Radio Nostalgie lui vendit la franchise Côte d’Ivoire pour une bouchée de pain.
Avec l’argent des Ivoiriens, Dominique Ouattara embaucha Anne Méaux de l’agence de communication Image 7 pour donner de son mari, une image de technocrate brillant et intègre. Et elle fit tout pour que le parti socialiste, qui déteste cordialement Alassane Ouattara, qu’il voit comme une marionnette des institutions de Bretton Woods, l’adoube. Pour cela, elle sortit son chéquier et s’offrit les services de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn, tous deux issus comme elle de familles juives ashkénazes converties au catholicisme. On comprend dès lors, pourquoi, à l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, tout ce beau monde s’est trouvé cadeauté avec des contrats juteux. C’est elle qui paye les journalistes français pour qu’ils parlent en bien d’Alassane Ouattara. C’est elle qui met sa radio, Radio Nostalgie Abidjan, à sa disposition. C’est elle qui l’a convaincu de prendre la place d’Houphouët-Boigny.
Aujourd’hui, qu’il a réalisé son rêve, il ne refuse rien à sa Dominique. Elle a tout. Sa fondation Children Of Africa a été élevée par décret présidentiel au rang d’Association d’utilité publique, au même titre que la Croix Rouge. Ce faisant, l’État de Côte d’Ivoire octroie un budget annuel de plusieurs milliards à la Fondation de Mme Ouattara.
En plus de ces fonds, l’État ivoirien met à la disposition de l’épouse du chef de l’État, la manne de douze (12) milliards de FCFA à dépenser dans le cadre du FAFCI, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire, dont personne ne contrôle jamais l’utilisation a posteriori, ni les bilans financiers. Ce n’est pas tout.
En tant que Présidente du Comité National de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), elle estima son premier plan d’action à presque quatorze (14) milliards de FCFA sur la période de 2012 à 2014. Et cette somme n’intègre pas les dépenses de fonctionnement dudit Comité ! Aujourd’hui, le budget prévisionnel de son plan d’action national 2019-2021, s’élève à plus de soixante-seize (76) milliards de FCFA.
En tant que Première dame, elle a droit à un cabinet et un personnel qui lui est rattaché. Le fonctionnement de ce cabinet situé à la Rue Booker Washington à Cocody-Ambassades était budgétisé à six (6) milliards de F CFA par an. Le marché de la réhabilitation des résidences officielles de l’État ivoirien lui a été entièrement confié. Sans compter les nombreux immeubles qu’elle a fait construire et qui sont obligatoirement loué par les institutions internationales ou servent de siège social aux grandes entreprises. J’oubliais : l’hôpital privé Mère-Enfant appartenant à la fondation de la Première Dame a été construite presqu’entièrement sur financement public et le personnel médical, tous des fonctionnaires, est intégralement payé sur le budget de l’État de Côte d’Ivoire. En somme, le gouvernement paye les dépenses et Dominique Ouattara encaisse les bénéficies.
Et comme il n’y a jamais deux sans trois, un troisième larron vient s’ajouter à ce couple de Bonnie et Clyde ivoirien : Téné Birahima Ouattara dit Photocopie, le frère cadet d’Alassane Ouattara. Fin de la première partie.
CHRIS YAPI NE MENT PAS.
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Visionnez cette publication sur la Chris Yapi TV Officiel : https://youtu.be/HS4fKDHBIIE
CHRIS YAPI NE MENT PAS.