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Billet de blog 26 septembre 2021

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MASCARADE JUDICIAIRE CONTRE GUILLAUME SORO ET SES COMPAGNONS

La seule pièce à conviction qui a été présentée à ce procès est une bande audio de mauvaise qualité, datée de 2017 et dans laquelle on entendrait Guillaume Soro s’adresser à quelqu’un que Chris Yapi a identifié comme...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La seule pièce à conviction qui a été présentée à ce procès est une bande audio de mauvaise qualité, datée de 2017 et dans laquelle on entendrait Guillaume Soro s’adresser à quelqu’un que Chris Yapi a identifié comme étant Olivier Bazin, une barbouze française. Dans cet audio, même altéré, on suppose que M. Olivier Bazin a proposé à M. Soro ses services pour faire un coup d’État en Côte d’Ivoire. Et comme on sait, Guillaume Soro lui répond par la négative en lui indiquant que cela ferait trop de sang versé et que d’une manière ou d’une autre, Alassane Ouattara partirait du pouvoir suite à une insurrection populaire. Cet enregistrement a été diffusé au procès. 
Or, comme je vous l’ai déjà dit, alors que la loi l’exige, cette pièce n’a jamais été remise aux avocats de la défense pour l’authentifier, l’analyser et juger de sa fiabilité. On peut donc s’interroger sur la fiabilité de cette pièce et la crédibilité du procès lui-même. 

En effet, le procureur n’a jamais été capable de répondre clairement et honnêtement à ces questions : d’où vient cette pièce ? Dans quelles conditions a-t-elle été enregistrée ? Est-ce un document intègre qui n’a subi aucune manipulation ? Munis de cette pièce, les avocats auraient pu recueillir le témoignage de leur client Guillaume Soro, sur sa véracité ou non. Malheureusement, jusqu’à ce jour, l’État de Côte d’Ivoire refuse de mettre à disposition des avocats cette pièce maitresse de l’accusation. Vu le manque de transparence de l’État dans ce dossier et sentant la volonté manifeste de cacher des choses, Chris Yapi a donc décidé de mener son enquête.

Selon les sources les plus fiables que nous avons contactées, cet enregistrement a été réalisé entre juillet et novembre 2017 à Paris, par un espion français du nom d’Olivier Bazin dit Bazol, à la demande d’Hamed Bakayoko. Les circonstances de cette entrevue sont claires. Le sulfureux Olivier Bazin, fait des pieds et des mains, contacte diverses personnalités, dont un homme d’affaires corse pour lui obtenir un entretien avec Guillaume Soro, alors de passage à Paris. Les intermédiaires insistent et finalement Guillaume Soro reçoit le truculent personnage à son hôtel. Dès les premiers échanges, son instinct lui dit que l’individu est louche, douteux. Il se vante de sa connaissance de l’Afrique, des palais africains, de ses entrées en Angola, en Afrique centrale, de ses relations avec de puissants financiers occidentaux, etc. Olivier Bazin se dit à la disposition de M. Soro pour l’aider à accéder au pouvoir. Soupçonneux, Guillaume Soro contacte ses amis au sein des services de renseignement français pour en savoir un peu plus sur cet individu. 

Là, on lui apprend que cet homme est fiché comme étant lié au grand banditisme, à la mafia des jeux de hasard, aux agressions sur des hommes d’affaires, au blanchiment d’argent issu du trafic de drogue et des jeux clandestins, aux milieux de la criminalité corso-marseillaise, etc. Il a même été poursuivi une fois devant un tribunal français pour blanchiment d’argent issu du grand banditisme. Il a pu échapper à une condamnation, mais reste dans la ligne de mire des services de renseignement. Ces derniers sont donc vivement intéressés par la proposition qu’Olivier Bazin veut faire à Guillaume Soro. Ils encouragent l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire à recevoir à nouveau la barbouze et à lui tirer les vers du nez. Il faut le faire parler sur ses intentions réelles et savoir pour le compte de qui il travaille. Ainsi dit, ainsi fait. 

Le truculent personnage est reçu une seconde fois et là, il explique qu’il a les armes, les hommes, les réseaux, le financement, la technologie nécessaires pour faire un coup d’État en Côte d’Ivoire. Il dit qu’il sait comment Alassane Ouattara est ingrat envers Guillaume Soro, qui a pourtant tout sacrifié pour ce dernier. Il précise que le président Ouattara n’a pas la confiance de l’armée, que le peuple réclame Guillaume Soro, etc. Guillaume Soro l’écoute attentivement et lui pose des questions, notamment sur ce qu’Olivier Bazin gagne personnellement à faire un coup d’État en Côte d’Ivoire. 
Dans la discussion, ce dernier lâche imprudemment le nom d’Hamed Bakayoko comme quelqu’un qu’il connaît. Stupéfait, Guillaume Soro découvre alors qui est derrière la mission de cette barbouze. Il s’agit bel et bien d’Hamed Bakayoko, le grand manœuvrier, spécialiste des faux complots contre lui. Il comprend alors qu’on veut le trainer dans un traquenard. Courtoisement, il met fin à l’entretien en disant à son interlocuteur que de toutes les façons, il n’a pas besoin de faire un putsch contre Alassane Ouattara parce que les Ivoiriens, eux-mêmes, se chargeront de le faire partir, peut-être par un soulèvement populaire. 

Olivier Bazin court remettre l’enregistrement de cette conversation à Hamed Bakayoko, mais il est inexploitable, car ce qu’on y entend, c’est un Guillaume Soro qui refuse de faire un coup d’État contre le pouvoir Ouattara. Quant à M. Soro, il fait le compte-rendu de sa conversation à ses amis des services secrets français et rentre en Côte d’Ivoire pour avoir une discussion avec Alassane Ouattara sur ce sujet. À Abidjan, le Président Ouattara fait l’étonné. Il jure que c’est maintenant qu’il découvre cette manœuvre et fait cette révélation : « Ça, ce sont encore les bêtises d’Hamed Bakayoko ! Je n’ai rien à voir avec ça ! » 
Pour Guillaume Soro donc, l’incident est clos et l’affaire classée. De 2017 à 2021, l’audio est inexploité. Et subitement en mai 2021, il devient la pièce à conviction d’un projet de coup d’État qu’il aurait voulu perpétrer en décembre 2019 ! Si quelqu’un a la preuve depuis 2017 que Guillaume Soro voulait faire un putsch, pourquoi a-t-on attendu quatre (4) longues années, avant de démarrer ce procès ? Pourquoi l’enregistrement audio intégral n’est pas mis à la disposition des avocats et diffusé ? 

On se souvient qu’en 2012, quand dans son zèle, Hamed Bakayoko accusait les membres du FPI de vouloir faire un coup d’État, on l’a vu fièrement plastronner sur les plateaux de télé, brandissant une vidéo dans laquelle on voyait des militaires faisant une déclaration de prise de pouvoir. Pourquoi dans le cas d’espèce, ne diffuse-ton pas une vidéo ou un audio de ce type ? Pour mémoire, une vidéo a été diffusée sur les antennes de la RTI, le 13 juin 2012. Selon le Directeur général de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI), les services des renseignements leur ont prêté la vidéo aux fins de diffusion. Dans ladite vidéo, on voit plusieurs hommes en treillis militaires, dont l’un lit un texte annonçant la prise du pouvoir par un conseil militaire, la dissolution de toutes les institutions de l’État, la suspension des activités politiques et la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays. Selon les dires d’Hamed Bakayoko, ce complot aurait été déjoué au mois de mars 2012, avec l’arrestation de l’un des officiers impliqués dans ce projet. 
Dans le cas de Guillaume Soro, l’enregistrement intégral ne peut être diffusé, car contrairement à ce qu’ils s’acharnent péniblement à démontrer, le 23 décembre 2019, il n’y avait absolument aucun projet de coup d’État. La vérité sur cette affaire est à la fois simple et triste. La voici.

En effet, Alassane Ouattara avait demandé à certains proches de Guillaume Soro de le persuader de ne pas revenir en Côte d’Ivoire. La proposition qui lui était faite était la suivante : soit il rentrait librement et allait s’inscrire au RHDP, soit il demeurait en exil loin de la Côte d’Ivoire et de la politique ivoirienne. Guillaume Soro qui n’était d’accord, ni pour l’une ni pour l’autre de ces propositions, a décidé de rentrer dans son pays. Son retour était programmé pour le 22 décembre 2019. Mais les autorités ivoiriennes, notamment le Ministre de l’Intérieur Diomandé Vagondo, ont demandé à ses collaborateurs avec qui il préparait le retour sécurisé de l’ancien président de l’Assemblée nationale, de différer le retour de leur patron de 24 heures, le temps que le Président français Emmanuel Macron quitte la Côte d’Ivoire. Ce différé fut accepté par tous. 

Dans la nuit du 22 au 23 décembre 2019, Méité Sindou, président du Comité d’organisation de ce retour, mais qui selon certaines sources était en contact avec Hamed Bakayoko et visiblement lui rendait compte, a appelé longuement Guillaume Soro. Ce que ce dernier ignorait, c’est que Méité Sindou, toujours selon notre source, enregistrait l’intégralité de leur conversation téléphonique, lui qui était un collaborateur de confiance ! Aujourd’hui avec du recul, on ne peut que constater que sa posture était pour le moins ambiguë. Certains n’hésitent pas à le considérer comme la taupe qui était introduite dans le dispositif d’accueil de Guillaume Soro par Hamed Bakayoko. 
La veille de l’arrivée de Guillaume Soro donc, Méité Sindou met en marche son enregistreur vocal et commence à enregistrer sa conversation téléphonique avec celui qui était alors son ami et son patron. Il lui demande de ne pas rentrer, de continuer à demeurer en exil en France jusqu’à la fin de la présidentielle d’octobre 2020 et qu’après, on négocierait son retour en Côte d’Ivoire. Il lui dit que les dispositions qui ont été prises contre lui sont lourdes et impressionnantes et que si Guillaume Soro s’entêtait à rentrer, il aurait de sérieux problèmes, qu’il serait arrêté, etc.

En vérité, Guillaume Soro ne comprenait rien à cette obsession de Méité Sindou à le faire demeurer en exil. Alors, il lui rétorqua : 
« Pourquoi veux-tu qu’on m’arrête ? Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on m’arrête ? Que me reproche-t-on ? Je suis Ivoirien. Je ne vais pas passer ma vie en exil. En plus, je dois rentrer pour préparer le lancement de ma campagne. Maintenant, si malgré tout on m’arrête, c’est que c’est mon destin. La prison fait partie des risques en politique ». 

En définitive, Guillaume Soro décide de maintenir son retour dans son pays, surtout que les autorités ivoiriennes avaient donné l’accord d’atterrissage pour le 23 décembre 2019. Le même soir, Méité Sindou informa Hamed Bakayoko et Alassane Ouattara de l’échec de la négociation. Ce dernier comprend que son adversaire politique était résolu à retourner en Côte d’Ivoire et la même nuit, il ordonne aux forces de sécurité de se déployer pour le mettre aux arrêts dès qu’il mettrait pied à terre. C’est pourquoi le message du DG de la Police, ordonnant une mobilisation maximale des troupes, ne fut diffusé que très tard dans la nuit. 
Après avoir ordonné à la Police de se déployer pour arrêter Guillaume Soro, Alassane Ouattara fit appeler d’urgence le Ministre de la Justice Sansan Kambilé qui se trouvait à Bouaké à ce moment-là. Ce dernier, toutes affaires cessantes, se rendit dare-dare chez le Président Ouattara, qui lui ordonna de rédiger la même nuit un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro. Mais, il fallait à Sansan Kambilé un élément sur lequel il devait s’appuyer pour ordonner la mise aux arrêts d’un ancien président d’institution et député en fonction. C’est là qu’Hamed Bakayoko apporta la solution. Il fit ressortir l’enregistrement réalisé par Olivier Bazin en 2017 et proposa que l’on s’en serve comme preuve d’une tentative de coup d’État pour justifier l’arrestation de Guillaume Soro. Alassane Ouattara en fut ravi et donna son accord. C’est ainsi que dans la nuit du 22 au 23 décembre 2019, la machine se mit en route pour l’arrestation de Guillaume Soro et plus de 50 personnes proche de lui.

C’est pourquoi, malgré plusieurs déclarations péremptoires d’Hamed Bakayoko sur les prétendues nombreuses preuves dont les services de renseignement disposaient contre l’ancien Premier ministre, au procès l’accusation est bien en peine de fournir une seule preuve solide et documentée. Ils sont incapables de produire un seul enregistrement de Guillaume Soro lui-même ou de n’importe quel Soroïste proche de lui, dans lequel il est fait mention d’un coup d’état, d’un attentat ou de quelle chose s’y rapportant. Quelle est la preuve, même mince, qu’il y avait un projet d’insurrection le 23 décembre 2019 ? Au contraire, les audios incriminés ne peuvent pas être présentés à la barre parce que la retranscription qui en a été faite, a été traficotée. 
Quand les avocats de la défense demandent la confrontation entre la retranscription et l’audio lui-même, l’accusation refuse de leur donner l’enregistrement pour vérification. Suite au refus de communiquer cette pièce à la défense, on peut conclure que l’absence de preuve est établie.

La deuxième base de l’accusation, ce sont des armes qu’ils disent avoir prises dans l’eau, près de la résidence de Guillaume Soro à Assinie. Là encore, les preuves tombent à l’eau. Quand Guillaume Soro était en exil, Hamed Bakayoko, le Ministre de la Défense, a commencé à exercer une très forte pression sur les éléments de sa sécurité, notamment sur le Commandant Jean-Baptiste Kouamé, le chef de sa garde rapprochée. Il voulait coûte que coûte récupérer ce dernier et le transformer en espion. Mais, vu qu’Hamed Bakayoko était son ministre de tutelle et qu’il était obligatoire qu’il exécute ses ordres, il a dû ruser à la fois pour protéger son patron, Guillaume Soro, et concilier son devoir de militaire. Sans dire formellement non, il n’exécutait aucune des instructions du ministre de la Défense, Hamed Bakayoko. 

Alors, celui-ci, constatant qu’il n’avait aucune preuve solide sous la main, ordonna au Commandant Jean-Baptiste Kouamé d’aller déposer des armes dans la résidence de son patron à Assinie. Ainsi, ces armes y auraient été trouvées et ce serait la preuve ultime du complot en préparation. L’ordre formel fut donné au Commandant Jean-Baptiste Kouamé de le faire. Plutôt que de trahir son patron de 19 ans, il opta pour la destruction des armes en les jetant dans la lagune à Assinie. 
Finalement, il a donc été plus malin qu’Hamed Bakayoko, qui était choqué et déçu que le Commandant Jean-Baptiste Kouamé n’ait pas exécuté ses ordres. Cela lui vaut aujourd’hui une détention pour participation à un projet d’atteinte à la sûreté de l’État. Hamed Bakayoko n’en était pas à sa première tentative d’infiltrer la garde rapprochée de Guillaume Soro et d’y introduire des tueurs. 

En effet, plus d’un an auparavant, à la faveur de la rotation des éléments de sa sécurité, Hamed Bakayoko fit affecter dans la garde de Guillaume Soro, des éléments du Colonel Inza Fofana dit Grumman, l’un des officiers membres des escadrons de la mort d’Alassane Ouattara. Alerté par ses contacts, Guillaume Soro fit retirer ses éléments-là de sa sécurité. Le refus du Commandant Jean-Baptiste Kouamé de déposer les armes à la résidence de Guillaume Soro pour qu’Hamed Bakayoko aille les y trouver, a conduit les auteurs de ce faux complot, dans la précipitation, à présenter à la télé nationale un lot d’armes et de munitions réputés avoir été repêchées par les plongeurs de la Marine, dans la lagune en face de la résidence de Guillaume Soro à Marcory. À la vue de ces images, tout le monde s’est moqué d’eux, car ces mêmes armes avaient déjà été présentées quelques années auparavant par la RTI, mais dans un tout autre contexte. 
Quand ils furent ridiculisés, ils torturèrent quelques soldats et c’est ainsi qu’ils ont su l’endroit où les armes de dotation avaient été jetées dans la lagune pour être détruites.

Savez-vous pourquoi, quand les avocats de la défense ont interrompu le procès et exigé qu’on leur présente l’enregistrement et les armes supposés servir à faire le fameux coup d’État, il y a eu des difficultés ? Eh bien, c’est parce que quand les avocats de l’accusation se sont tournés vers le Ministre de la Justice, Sansan Kambilé, pour leur fournir les fameuses preuves afin qu’elles soient mises à la disposition de la défense, il n’y avait rien à leur remettre. Rien du tout. Le Ministre de la Justice est donc allé voir le Président Ouattara pour entrer en possession des éléments incriminant Guillaume Soro et ses compagnons. Le chef de l’État lui a répondu que c’était Hamed Bakayoko qui avait toutes les preuves et vu que ce dernier était décédé, il n’y avait plus de pièces à leur remettre !

En résumé, il n’y a pas de pièces compromettantes à ce procès. Pour dire les choses autrement, il n’y a même pas de preuves du tout. L’audio est trafiqué donc il ne peut être remis aux avocats de la défense, car la supercherie serait vite découverte. Et toute la Côte d’ivoire aurait su, en entendant la voix d’Olivier Bazin, un français, blanc, que l’État de Côte d’Ivoire a menti en disant que cet audio était un enregistrement des services secrets ivoiriens. 

Tout le monde aurait entendu Guillaume Soro dire qu’il ne faut pas faire un coup d’État parce que cela était dépassé et que la Côte d’Ivoire n’avait plus besoin de ça. Les avocats auraient facilement démontré que cet enregistrement était totalement illégal, obtenu de manière extrajudiciaire et qu’il ne pouvait en aucun cas être recevable dans un procès. De plus, ils auraient versé à leur dossier la plainte déposée en France contre M. Bazin pour captation illégale de la vie privée. 
Ensuite, peut-on accuser Guillaume Soro de vouloir perpétrer une insurrection le jour de son retour alors que ce sont les autorités ivoiriennes elles-mêmes qui ont souhaité qu’il reporte sa venue au 23 décembre 2019 ? Celles-ci ont travaillé avec ses collaborateurs sur le lieu d’atterrissage de son avion, l’itinéraire que son cortège devrait suivre et le dispositif sécuritaire à mettre en place pour faciliter son retour à son domicile ? Quand on veut faire un coup d’État associe-t-on le Ministre de la Sécurité à son projet, jusqu’à le laisser choisir la date d’arrivée, l’itinéraire que vous devez suivre pour rentrer chez vous et le nombre d’agents de sécurité qui doivent vous accompagner ?

En vérité, ce qui se passe est une farce judiciaire dans laquelle le gouvernement ivoirien est en train de se ridiculiser dans sa volonté de chercher à tout prix à accuser, sans preuve aucune, Guillaume Soro de tentative de putsch. Il n’y a jamais eu de tentative de coup d’État de Guillaume Soro contre le régime d’Alassane Ouattara ! Dieu le Tout-puissant le sait. Le peuple ivoirien le sait. Alassane Ouattara et tous les membres de son régime le savent. L’Histoire, la grande Histoire avec H majuscule, le retiendra. 
 
CHRIS YAPI NE MENT PAS.


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