Bonjour Dianne,
Vos lunettes sont bien foncées en ce moment (et on comprend ).
Mais la vision du verre (moitié vide/moitié plein) n'est que dans la tête de celui qui regarde.
Et s'il n'y avait rien à voir dans le verre?
Le non-sens de notre existence sur cette terre, c'est maintenant - alors que j'approche de la fin - que je l'accepte le mieux.
Du coup je peux porter plus d'attention à ce qui constitue (encore) un plaisir et dont j'ai souvent par le passé perdu la sensation, trop occupé à de "nobles" et moins nobles tâches.
Pourquoi ai-je eu ici de la chance, là de la malchance, m'intéresse dans le sens d'y trouver une série causale y ayant abouti. Mais l'affect est tenu à l'écart, et réservé à un cercle restreint de "bénéficiaires" (mes rages ont aussi des bénéficiaires🙂), comme si mon dos de septuagénaire avait une charge utilitaire réduite pour avoir tenté de porter la souffrance du monde sur ses épaules.
Tant que la balance entre débit/crédit est positive (et pour cela il faut supprimmer certaines "dépenses") il y a énergie/plaisir, bien que l'on sache que le compte sera clotûré à terme.
Moi, le verre je ne le contemple plus, je le bois..... espérant qu'il contienne ma dose quotidienne d'amour (entre autres, de soi).
Le soleil s'est levé ce matin, sur la nature reverdie et fleurie de mon jardin: j'ai accepté ce cadeau.