Aux opposants du "brevetage du vivant": de quoi parle-t-on ?

Il faudrait dépasser le niveau slogan concernant cette brevetabilité du "vivant", à supposer que ce terme ait une définition utilisable.

Quel rapport y-a-t-il  entre l'horticulteur qui investit dans la création d'une nouvelle rose et le fait de vouloir cloner un être humain ?

Tout n'est pas brevetable au sein du "vivant", loin de là, cf la directive européenne:

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31998L0044:FR:HTML

À ceux qui scandent "pas de brevet sur le vivant", que proposent-t-ils pour résoudre le problème de la protection de celui qui à investi dans la recherche (couteux), contre le copiage par un autre n'ayant rien investi, donc pouvant vendre moins cher ?

Si vous avez mieux à proposer, je veux bien en discuter !