Il semble en effet qu'il faille toujours justifier l'emploi du mot Hitler ou la référence au conflit de la seconde guerre mondiale, et c'est bien dommage de ne pas comprendre le potentiel de cette tranche d'histoire et plus globalement même, de toute la première moitié du 20ème siècle. Mais il est vrai que certains en usant et en abusant finissent par saouler tout le monde.
Donc en 1940 les allemands supérieurs, essentiellement, en communication et en tactique prennent de vitesse les alliés, percent le front, le coupent de son ravitaillement et son commandement, et parviennent par un large mouvement tournant à encercler les armées française et anglaise qui, oh surprise, décident de ne pas creuser des trous pour s'enterrer vivant et résister vaillamment à l'envahisseur à coup de charge héroïque face mitrailleuse et artillerie. Les historiens vont rétorquer bien entendu que la guerre a changé, la présence des chars et l'importance prise par l'aviation annihilant tout "espoir" d'une guerre de position. Certes ! Mais là n'est pas la question, pourquoi les armées alliés se débandent dans tous les sens, abandonnant corps et âme le terrain à l'ennemi, pourquoi le haut commandement se délite aussi rapidement. La ruée vers Dunkerque, y avait-il de l'or à glaner ? Un peu léger tout ça, ça ne fait pas très sérieux ...
4 ans et demi plus tard l'Allemagne, elle, recule sur tous les fronts possible et imaginable, elle subit de lourde voire très lourde perte mais, comme dirait l'autre, elle s'accroche. Elle possède encore une organisation, une discipline et une communication extrêmement performante qui lui permet de continuer à pouvoir faire illusion. Le pays est épuisée, le moral chute, la défaite est inexorable, les villes allemandes sont bombardés, parfois rasées. Et pourtant, incroyable mais vrai les soldats allemands, eux, ne se dégonflant pas, faisant preuve d'un remarquable sang-froid, d'une abnégation et d'un courage qui défit l'instinct de survie animal, battent en retraite en bon ordre, ne se laissant jamais débordé par l'ennemi et se regroupent car ! ils ont l'intention de contre-attaquer (cf : la bataille des Ardennes).
Cette différence dans l'attitude des deux camps m'a toujours intrigué, que n'a t-on pas entendu et lu comme raillerie au sujet de la défaite de 39. Et en effet, il y avait matière à bien rigoler, quelle honte ! Mais au final ça s'est plutôt bien passé pour nous alors que pour l'Allemagne ...
Nous remercions la Grande-Bretagne d'avoir servi de point d'appui à la résistance à l'axe et la Grèce pour avoir soutenu l'effort de reconstruction de l'Allemagne, mais là n'était pas le sujet. D'ailleurs il est à préciser que toute ressemblance avec des faits réels est totalement fortuit, et que cette histoire est romancée à souhait 😉.