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Billet de blog 26 octobre 2008

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Elie Wiesel : Le cas Sonderberg ou la culpabilité n'est pas héréditaire...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ou la culpabilité n’est pas héréditaire et connaître son histoire aide à se construire….

J’ai eu l’impression en lisant ce livre que ce sont les thèses défendues par son auteur. Le roman prend prétexte d’un procès (l’auteur ne se donne pas même la peine de le rendre crédible –l’identité du mort n’est pas vérifiée, l’enquête n’a visiblement pas eu lieu puisque c’est lors du procès qu’on apprend que la mort a eu lieu à une heure disculpant le prévenu..) mais qu’importe, dans ce livre, finalement, ce n’est pas tant le procès qui compte plutôt que ce qu’il réveille. Car il s’agit bien pour les protagonistes de l’Histoire, tant le critique de théâtre reconverti en chroniqueur judiciaire que l’accusé de reprendre leur passé et de le dominer, tout au moins de pouvoir l’assumer pour ce qu’il est : ce qui fait d’eux ce qu’ils sont.

Je garde cette magnifique phrase de fin dans mon carnet de citations. Superbe et si vrai.

"Certes, mon petit, la vie est un commencement ; mais tout dans la vie est recommencement. Tant que tu vis, tu es immortel car ouvert à la vie des vivants. Une présence chaleureuse, un appel à l’action, à l’espérance, au sourire même face au malheur, une raison de croire, de croire malgré les échecs et les trahisons, croire en l’humanité de l’autre, cela s’appelle l’amitié."

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