Et oui qu'est ce qu'une taxe sinon un impôt !
Le jeu consistant alors de savoir de qu'elle manière si soustraire et de savoir qui est le mieux armè pour le faire.
Les faits et l'histoire démontrent que ce sont ceux qui sont au départ sensés être les plus taxès, deviennent rapidement les moins taxés en valeur relative.
Donc toute taxe est de par nature injuste socialement, car il y a ceux qui ont les moyens ( intellectuels, financiers, relationnels) de s'y soustraire et les autres. De plus les taxes n'entrainent que faiblement et temporairement des baisses de consommation, le tabac en est un parfait exemple.
Dans cette affaire d'émissions de carbone, devant l'urgence, ce n'est pas de taxe dont la société à besoin mais de réglementations sévères, seules susceptibles d'imposer un changement massif des comportements.
Pour les sceptiques je ne prendrai qu'un exemple : en 10 ans ( et meme un peu moins ) en matière de sécurité routière, tuer une personne sous l'emprise de l'alcool, est passé de la suspension du permis de conduire, à la prison ferme avec condamnation parfois très lourde.
Résultat division des morts sur la route presque d'un facteur 2 ( résultat accompagné également de mesures très pénalisantes sur les excès de vitesses).
L'Etat connait et sait très bien faire en matière de réglementation restrictive.
L'Etat ou collectivité locales peuvent très bien imposer, par exemple, un doublement et triplement des péages autoroutiers, aux véhicules avec un seul conducteur, voir leur interdire l'accès aux voies rapides, au centre ville, etc...
Une mesure comme celle-ci est immédiate et ne pénalise que ceux qui ne la respecte pas, l'objectif étant de diminuer "l'empreinte carbone individuelle" et non de faire tinter le tiroir-caisse de l'Etat.
D'autres mesures réglementaires de cette veine pourraient être prises et nous faire ainsi diminuer rapidement "l'empreinte carbone des français sur la planète".
Nos politiques sont "frileux" car "coachés" par tous les acteurs capitalistes à qui ses mesures feraient perdre de l'argent (pétroliers, banquiers, assureurs), alors que les français comme d'autres européens, sont prêt à changer leur comportement, car les temps sont murs.
Alors comme ils sont "couards" de nature, ils taxent, car c'est facile, cela fait marcher le bussiness privé et celui de l'Etat.
A tout ceux qui pensent qu'il serait difficile de nous faire changer de comportement, examinent avec qu'elle facilité l'interdiction de fumer dans les lieux publics s'est imposée en france, sans douleur avec l'adhésion de la majorité, alors que la mesure avait soulevé de nombreuses tempêtes dans les "verres d'eau".
Imaginez qu'il y ait eu instauration d'une taxe appliquée à tous lieux publics fumeurs, pensez-vous qu'aujourd'hui il y aurait en France des lieux non fumeurs, sérieusement ? Il y aurait eu un peu plus d'argent dans les caisses de l'Etat, pas plus de justice sociale c'est certain.
Alors que cette réglementation d'interdiction de fumer dans les lieux publics est exemplaire de justice sociale, car elle s'applique à tous et toutes, sans distinction de revenus, de religions, de couleur de peau, avec ou sans papiers.
Je trouve de fait assez extraordinaire, que les écolos s'enflamment pour une taxe, qui n'aura somme toute qu'un effet relatif sur l'empreinte carbone de chacun ( de nouveau réflechir aux taxes sur le tabac et l'alcool !).
Instaurer une taxe carbone et parallèlement soutenir l'industrie automobile ( donc pétrolière ) à coup de milliards issus de la poche du contribuable, il y a la une contradiction qui ne semble pas effleurer beaucoup les "politiques écolos".
Soutenir cette taxe contre "vents et marées" par ces mêmes "politiques écolos", alors que le "bon peuple" de france a massivement compris que c'était une arnaque (=impôt déguisé), c'est faire preuve d'aveuglement et en plus servir d'alibi en "Carbone-Or" à Sarkozy, pour qui ce soutient est révé.
Cette taxe va donc être une nouvelle entourloupe magistrale du magicien Sarkozy, qui va se trouver auréolé d'une belle corolle verte, en "baisant" tout le monde, les français en premier avec un nouvel impôt "écologique" mais inutile "carbonnement parlant, la gauche en second qui n'a aucun contre-argument ni proposition concrèe à opposer, et enfin les politiques écolos qui se rendront compte, mais un peu tard, de leur ignorance de la comptabilité d'état.