Si vous ne connaissiez pas le vous livre une page extraite de la psychologie des foules de Gustave Le Bon publié en 1895 !
La société civile n'a rien appris rien retenu, mais les fous qui nous gouvernent (et ceux qui veulent leur place bien sur) eux savent depuis plus d'un siécle !
Extrait :
Tout ce qui frappe l'imagination des foules se présente sous forme d’une image saisissante et nette,dégagée d'interprétation accessoire, ou n'ayant d’autre
accompagnement que quelques faits merveilleux : une grande victoire, un grand miracle, un grand crime, un grand espoir.
Il importe de présenter les choses en bloc, et sans jamais en indiquer la genèse.
Cent petits crimes ou cent petits accidents ne frapperont aucunement l'imagination des foules, tandis qu’un seul crime considérable, une seule catastrophe, les frapperont profondément, même avec des résultats infiniment moins meurtriers que les cent petits accidents réunis.
La grande épidémie d'influenza qui fit périr, à Paris, cinq mille personnes en quelques semaines, frappa peu l'invagination populaire.
Cette véritable hécatombe ne se traduisait pas, en effet, par quelque image visible, mais uniquement par les indications hebdomadaires de la statistique.
Un accident qui, au lieu de ces cinq mille personnes, en eût seulement fait périr cinq cents, le même jour, sur une place publique, par un événement bien visible,
la chute de la tour Eiffel, par exemple, aurait produit sur l'imagination une impression immense. (Fantastique vision à un siécle d'écart, ce n'était pas Pa
La perte possible d’un transatlantique qu’on supposait, faute de nouvelles, coulé en pleine mer, frappa profondément pendant huit jours l'imagination des foules.
Or les statistiques officielles montrent que dans la même année un millier de grands bâtiments se perdirent.
De ces pertes successives, bien autrement importantes comme destruction de vies et de marchandises, les foules ne se préoccupèrent pas un seul instant.
Ce ne sont donc pas les faits en eux-mêmes qui frappent l'imagination populaire, mais bien la façon dont ils se présentent. (ou les médias, souvent complices, nous les présentent : note personnelle)
Ces faits doivent par condensation, si je puis m’exprimer ainsi, produire une image saisissante qui remplisse et obsède l'esprit.
Connaître Part d'impressionner l'imagination des foules, c’est connaître l’art de les gouverner.
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A la lumière de ces quelques lignes, immensément prohétiques, vous pouvez parcourir les pages des livres d'histoires, ainsi que la presse de notre histoire très récente et bien sur dans la même veine lire et relire la Stratégie du Choc avec Naomi Klein.
Pour aller plus loin avec Le Bon sur Wikipedia :