C'est parti : Je vous l'annonçai le 11 avril dernier suite à la conférence de presse du FMI
voir article Tentative de Putsch Financier Mondial :
"et peut-etre un recours aux fonds publics, a poursuivi Caruana(directeur du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI, lors d'une conférence de presse), en ajoutant que les Etats devaient etre "ouverts" à toutes options. "Il faut être prêt à une intervention rapide, à une action rapide", a-t-il dit. "
ET VOILA LE 22 AVRIL 2008 NOUS Y SOMMES LES ETATS (DONC LES CONTRIBUABLES ) GARANTISSENT LA DETTE DES BANQUES
au passage pour ceux qui ne connaisent pas bien les implications du mécanisme des emprunts d'Etat ( ou Obligations garanites par l'Etat c'est le même chose ) une petite définition précise et concréte de ce que cela représente pour un Etat donc je le répète nous les contribuables : "qui achète une obligation prête de l’argent à l‘Etat pour une somme égale à la valeur nominale de l’obligation et touche chaque année des intérêts sur cet emprunt, ce que l‘on nomme le « coupon » .
L’Etat s’engage à rembourser à une date préçise la valeur nominale de l‘obligation et à payer chaque année des intérêts sur cette valeur nominale. L’emprunt d’Etat peut être de court, moyen ou long terme.
Par exemple, se négocie actuellement à la Bourse de Paris une OAT de l’Etat français à 4 % 25 octobre 2014. Cela signifie que pour une valeur nominale de 1 euro, l’Etat s’engage à rembourser cet euro le 25 octobre 2014, plus l’intérêt de 4 % d’un euro tous les ans le 25 octobre.
A lire sur 20 Minutes et dans la presse financiére mondiale
Crise financière: la Banque d'Angleterre adopte un traitement de choc
Shaun Curry AFP/Archives ¦ Mervyn King à son arrivée le 13 février 2008 au 11 Downing Street à Londres
La Banque d'Angleterre (BoE) a adopté lundi un traitement de choc pour débloquer le marché du crédit et soutenir une économie britannique vacillante, en permettant aux banques de recycler leurs prêts immobiliers à hauteur de soixante milliards d'euros au minimum.
Le principe est simple: les banques vont pouvoir échanger auprès de la BoE des crédits immobiliers perçus comme très risqués contre des emprunts d'Etat réputés sûrs qu'elles utiliseront pour se refinancer. Actuellement, les banques ont beaucoup de mal à revendre leurs prêts immobiliers sur le marché du crédit depuis la crise des "subprime" qui rend les investisseurs très méfiants.
L'échange durera de un à trois ans, et le montant des prêts échangés devrait tourner autour de 50 milliards de livres, selon une estimation initiale de la BoE. Toutefois, ce montant n'est pas limité et pourrait atteindre plus du double, selon son gouverneur Mervyn King.
Grâce à ce tour de passe-passe financier, les banques, qui croulent sous des portefeuilles de crédits dont elles avaient le plus grand mal à se défaire, se retrouveront avec des liquidités regonflées.
Les autorités espèrent que cela les poussera à prêter à des conditions plus favorables, notamment aux primo-accédants qui ont de plus en plus de difficultés à financer l'achat de leur logement.
Le plan va aider à "restaurer la stabilité" du système financier, et "va aider les entreprises, les ménages et le marché immobilier", a ainsi plaidé le ministre des Finances Alistair Darling, devant la chambre des Communes.
L'objectif est aussi que les banques répercutent sur leurs clients la baisse du taux directeur de la BoE - tombé à 5% au début du mois contre 5,75% en juillet - alors qu'elles ont plutot tendance à engraisser leurs marges.
En contrepartie, les banques devraient faire des efforts pour assainir leurs comptes, en dressant un bilan exhaustif des dépréciations liées à la crise des subprimes, et en renforçant leurs fonds propres, mis à rude épreuve par la crise financière, via des augmentations de capital si nécessaire......
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© 2008 AFP
20Minutes.fr avec AFP, éditions du 21/04/2008 - 11h32
dernière mise à jour : 22/04/2008 - 00h17
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Quel est le résultat de tout ça :
- Cest encore un peu plus l'assujestissement des états au capitalisme financier devenant encore plus endettés, les états prennent de plus en plus le chemin des "pays en Voie de développement" croulant sous des crédits non-remboursables, ne pouvant tout juste payer que le service de la dette.
- C'est ce que j'appelle un Putsch Financier Mondial, avec l'objectif de mettre une pression immense sur les salariés du monde dit "occidental" via les états qui ne pourront faire autrement si ce n'est se vendre aux "Arabes ou aux Chinois"
- C'est de fait l'application de politiques d'austérité aux populations de ces états ( retraites, santé, éducation, culture, chomage sans revenu, etc...)
- Tout cela se déroule, comme je l'avais indiqué le 11 avril, en dehors de tout contrôle démocratique, les contribuables se retrouvant tenu de payer une dette qui ne va leur apporter strictement aucun avantage et pour laquelle ils n'ont pas élus pour cela ceux qui vont la contracter au nom de leur Etat.
Mesdames, Messieurs je ne suis pas un économiste, il suffit de lire et de réfléchir et de refuser très fort tous ceux qui politiques, économistes, banquiers et financiers nous prennent royalement pour des cons.
Réfléchissez 2 secondes : venir littéralement voler le fruit du travail national de millions de contribuables, donc citoyens au minimum ( sinon nous retombons dans le servage du moyen age), pour renflouer des sommes faramineuses perdues au casino de la finance mondiale, si ce n'est pas un Putsch Financier Planétaire sur le revenu du travail qu'est ce que c'est ?