Si j'ai pu, le 24 Novembre dernier, exprimer ici même, mes doutes, mes craintes, mais aussi mes espoirs dans ce qu'était, devenait Médiapart, aujourd'hui ce que vient de faire Médiapart avec le site Miroir de Wikileaks et avec l'éditorial de EdwyPlenel, dont je reproduis ci-dessous la conclusion et fin de son article, oui J'EN SUIS FIER, fier de participer à une avancée de liberté de penser, comme on en a certainement jamais connu depuis la fin de la 2° guerre mondiale.
Merci, merci à tous et à toutes qui avez fait ce site, et contribuez au rayonnement de la liberté de penser de notre pays dans toute la planète. Vous incarnez, nous incarnons, lecteurs-blogueurs-abonnés, une lumière qui aurait pu s'éteindre sous ce régime néo-libéral qui a pris la france et les français en otages.
Merci à EdwyPlenel, celui qui renierait vos propos que je reproduis ci-dessous, renierait sa liberté de penser ainsi que celle de ses concitoyens.
Ce qui est grave c'est que beaucoup l'ont déjà fait c'est pourquoi, je l'ai dèjà dit, nous sommes entrés dans une Guerre Mondiale qui ne veut pas encore dire son nom !
".....Dans le cas de WikiLeaks, il ne s'agit donc en aucun cas de transparence mais d'information : autrement dit, non pas de mettre à nu des individus, mais de dévoiler des politiques. L'impensé de ces réactions, c'est qu'au fond, la démocratie serait affaire de spécialistes, de compétents et d'experts, qu'il faudrait laisser agir à l'abri du secret. C'est une pensée de propriétaires, une pensée oligarchique, au croisement de l'avoir et du pouvoir, de la puissance et de la finance, où, par privilège de fortune, de diplôme ou de naissance, une petite minorité se pense plus légitime que le peuple ordinaire pour parler et agir en son nom. Or la démocratie, du moins sa promesse toujours inachevée, c'est exactement l'inverse : le régime de n'importe qui, où aucun privilège ne donne plus de droits. Un régime où chacun peut prétendre parler, s'exprimer, protester, voter, contrôler, être candidat, se faire élire, voire gouverner.
Et ce régime-là, la première condition pour que l'on s'approche au plus près de son idéal, c'est que l'information soit la plus ouverte possible, permettant à chacun(e) de participer, comprendre, juger et agir. Par-delà des différences et des nuances, WikiLeaks et Mediapart sont de ce combat-là. C'est pourquoi nous sommes à ses côtés, aussi résolument que librement."