Mon titre pourrait paraitre ironique il ne l'est pas :
Et si vous n'avez pas bien compris cela a été dit presque en clair samedi matin sur France Inter dans Rue des Entrepreneurs à écouter et tendre l'oreille,
dites vous que si on commence de dire cela à la "Radio Nationale" c'est que les champs de patates vont couter très cher en Juillet et dans les années à venir, le pétrole à coté ce n'est rien !
vous voila prévenu !
Un Grand merci à ces 2 journalistes de Rue des Entrepreneurs qui ne sont ni dogmatiques ( néo libéraux ) ni ringard ( 15 ans d'émissions hebdomadaires quand meme),
et qui nous offrent, parfois, des ouvertures sur des discours qui ne sont prononcés nulle part et qui pourtant pourraient bien nous ouvrir les portes d'un avenir plus radieux, si nous avions le courage de prendre le monde à bras le corps au lieu de le regarder s'effondrer dans de vaines lamentations.
"En 2 mots comme en 5 pourquoi le champ de patates va coûter très cher :
- 1 parce que la bonne terre pour les produire va se raréfier très vite ( climat, spéculation.....)
- 2 parce que l'on va payer l'eau très cher pour les arroser
- 3 parce que l'énergie pour les transporter va devenir hors de prix donc plus elles seront loin des lieux de production plus elles seront chères
- 4 parce que les engrais à base de pétrole vont disparaître donc les rendements vont diminuer
- 5 parce qu'il va être nécessaire de payer des gens pour les ramasser, car ce sera + intéressant pour la collectivité que de payer des chômeurs
Vous commencez à comprendre qu'elles risquent de couter cher dans notre mode de production et consommation actuel ou il faut faire plus avec moins et vendre loin à ceux qui ont le pouvoir d'achat.
L'autre solution qui était l'ancienne et qui va devenir obligatoire sous peine de famine génaralisée ( voir ce qui se passe) sera de produire local avec les moyens locaux pour des consommateurs locaux et pour des budgets adaptés à leur pouvoir et vouloir d'achat.
Cette formule qui n'est ni plus ni moins que la satisfaction de besoins humains de nourriture, d'utilité et d'échanges sociaux, n'obéit pas nécessairement aux critères de rentabilité du capitalisme tel que nous le connaissons aujourd'hui, où le premier critère est de servir au maximuml'intéret de l'actionnaire ce qui ne peut se faire qu'en minimisant de fait la satisfaction de besoins humains de nourriture, d'utilité et d'échanges sociaux.
Il ressort de cet échange radiophonique que la production pour la production ( donc pour servir l'intéret premier de l'actionnaire ) a tué des millions de personnes, d'animaux sauvages, de poissons, d'espéces d'oiseaux, d'insectes et de végétaux et dévore aujourd'hui la planéte entière.
Si dés maintenant, aujourd'hui, immédiatement, l'humanité ne définit pas excatement, dans les contraintes imposées par la bioshère, ce qu'elle attend pour l'avenir de ses enfants, alors c'est sur notre disparition à compter de ce jour est programmée et notre descendence à moins d'un siécle devant elle !
Ce qui est arrive à la planète financière démontre bien que l'argent n'a plus comme objectif que de faire de l'argent au détriment total et ubuesque de la nourriture, de l'eau et de l'air que l'on respire.