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Billet de blog 28 septembre 2012

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28 Septembre 2012 et rien ne change...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

28 Septembre 2012 rien ne change, c'est pourquoi je publie à nouveau ce texte écrit le 3 juin 2008, à chacun de voir les choix qu'il a abadonné aux autres pour son futur !

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L'orage gronde, les eaux débordent emportent tout, le climat est devenu imprévisible ( l'a-t-il jamais été ?),le cours du pétrole aussi.

L'avenir est plus que jamais incertain, la faute à Dieu au Diable, nous disent les religions et leurs apôtres, Bush, Sarkozy, Poutine, Président Iranien, et chefs religieux de tout bord, et non cela serait top simple comme ces puissants voudraient nous le faire croire et y arrivent parfois pour notre plus grand malheur.

Oui car notre plus grand malheur c'est croire que l'homme ne peut rien à ce qui lui arrive, qu'il est soumis à des forces plus grandes que lui , le marché par exemple, les foudres divines ( c'est vieux comme le monde mais ça marche toujours !)

Le futur n'est pas écrit,  aussi faut-il entendre et prêter l'oreille à ceux qui lancent leur plume d'écrivain sur cette page blanche  que nous déroulons nous même avec les matériaux du passé et du présent.

Norman Spinrad est une de ces plumes qui s'aventurent sur ces terres vierges poussés par les vents terribles de notre passé.

Avec son Ouvrage" Bleu Comme une Orange" ( Ttitre français) paru il y déjà plus de  13 ans en 1999, il nous brossait le portrait d'une Terre et d'une humanité qui semblait être une Science Fiction déirante, hors 10 ans après, son roman  sonne comme une terrible prophétie dont nous sommes en train d'écrire "pour de vrai" les pages à venir.

Je conseille donc à tous de lire cet ouvrage ( ci-dessous un résumé ), et surtout de faire votre la philosophie de Norman Spinrad qu'il vous présente lui-même à la suite de ce résumé et dont j'ai fait désormais l'exergue de ce blog :
Le futur qui nous attend est celui que nous créons. Vous feriez mieux d’y croire.

BLEU COMME UNE ORANGE
SUR CE LIVRE
Informations bibliographiques éditeur

Fin du XXIe siècle. Sur le triple plan géographique, politique, économique, le monde a radicalement changé. Car les conditions climatiques ont elles-mêmes changé. Le réchauffement de la planète a entraîné une montée des eaux qui a rayé de la carte certaines régions, totalement désertifié les pays déjà chauds et transformé la Sibérie en semi-paradis.
Dans un Paris tropical envahi par une végétation luxuriante et où se sont réfugiés les anciens habitants - et le folklore - de la Louisiane submergée, se prépare une grande conférence de l'ONU. Son objet : présenter un modèle climatique révolutionnaire qui permettra peut-être de prédire si la Terre est sur le point d'atteindre la Condition Vénus, c'est-à-dire de devenir un enfer inhabitable...
Monique Calhoun, ténor d'une prestigieuse entreprise de relations publiques chargée d'assurer le bien-être des participants, va se retrouver en position de nouvelle Mata Hari. En effet, on soupçonne la Grande Machine Bleue, l'énorme cartel qui propose des techniques de pointe pour refroidir la planète, de provoquer délibérément des troubles climatiques afin de placer sa marchandise...
Décor savoureux, personnages truculents, traitement d'un sujet " brûlant " sur un ton de comédie... voici, à tous les niveaux, un roman haut en couleur.

Roman paru chez Imagine Flammarion et J'ai Lu, traduit par Roland C. Wagner. (vous trouverez ce livre certainement dans la bibihotèque de votre ville  dans les romans )

Norman Spinrad
Texte traduit de l’américain par Elisabeth Lamothe.

Visions d’avenir.
Le futur n’est pas là, juste à la proue du bateau, c’est la proue du navire qui le crée en fendant la vague du présent.

Qu’il s’agisse ou non de l’espace-temps d’Einstein, la manière dont le timonier barre le navire oriente à tout moment la course du bateau sur différentes courbes géodésiques.

Ainsi, chaque instant du présent contient une multiplexité de futurs virtuels pouvant en découler, et l’actualisation d’un futur plutôt que d’un autre dépend de l’action collective de milliards de facteurs aléatoires, c’est-à-dire de la population mondiale.


Nul ne peut en prévoir les conséquences, mais certains parmi nous ont la capacité d’en interpréter les schémas. Ils sont vagues, flous, ont des effets à large échelle, ils sont génériques, ce qui explique pourquoi les argumentaires « futuristes » sont si ennuyeux. Et le plus souvent inutiles.

Mais les écrivains de science-fiction ne sont pas des futurologues prédisant l’avenir, nous sommes des visionnaires imaginant des futurs multiplexes, car selon nous le futur est à la fois virtuel et multiplexe. Il s’agit de se poster à la proue du bateau, de fixer le vide du brouillard quantique et d’imaginer tout ce qui pourrait bien en sortir, tout et n’importe quoi.


 Ce faisant, nous avons peut-être une chance d’éviter à tous une collision avec cet iceberg, de nous diriger sur une trajectoire plus sereine. (Notes des Stop-War : puissions nous écouter cette sage parole, en pensant, riches ou pauvres, puissants ou faibles, à l'amour que chacun est censé porter à ses enfants et que nous devrions porter de la même façon à notre mére LA TERRE)

Cela n’arrivera pas, mais que se passerait-il si ?
Que se passerait-il si les calottes glaciaires fondaient ? Et si une soucoupe volante se posait sur la pelouse de la Maison Blanche ? Et si la téléportation devenait un moyen de transport ? Et si les humains devenaient immortels ? Si l’on trouvait un vaccin contre le SIDA ?
Il s’agit de choisir de tels éléments hypothétiques pour construire d’après eux un cadre futur, virtuel, et une direction historique. C’est là que réside l’aspect scientifique de la science-fiction, qui repose nécessairement sur une entreprise logique, causale, appelée « construction du monde ».
Cependant, à un niveau littéraire sérieux, la science-fiction est aussi de la fiction, des histoires dans lesquelles les vies personnelles et intérieures de personnages virtuels occupent une place centrale. Des histoires qui doivent, pour mériter leur nom, susciter des émotions et suivre leur cours à travers l’espace-temps littéraire, permettant ainsi au lecteur, et aussi à son milieu, de ressentir les effets de la spéculation visionnaire à un niveau personnel, de toucher au cœur de l’humain, et ainsi peut-être de l’émouvoir.

En imaginant la multiplexité des futurs possibles et en les faisant apparaître de cette manière, la science-fiction donne au timonier ce qu’aucun futurologue ne pourra lui procurer : non pas une carte indiquant la probabilité de ce qui pourrait nous attendre, mais une carte visionnaire et multiplexe de ce qui pourrait, selon toute probabilité, arriver. Puisque le futur n’existe pas dans notre perspective limitée, nous ne pouvons pas le voir, mais grâce à cette carte multiplexe, nous pouvons entrevoir la multiplexité des choix qui s’offrent à nous, ainsi que leurs conséquences potentielles, au fur et à mesure que nous créons le futur, ou que nous pensons le créer.

Peut-être vivons-nous dans un espace-temps où le futur est prédéterminé. Mais si tel est le cas, nous ne pouvons rien y faire, et la physique mise à part, d’un point de vue culturel et moral, il est inutile d’agir en conséquence. (C'est ce que nombre d'illuminés, prophètes religieux et économistes veulent faire croire à la multitude, pour s'assurer, mais pour eux seulement,  d'un avenir radieux car inchangé - Notes de Stop-war)

Car si le futur est perçu comme une multiplexité de futurs découlant de nos choix multiplexes de chaque instant, s’impose alors un impératif moral évident : Le futur qui nous attend est celui que nous créons.Vous feriez mieux d’y croire.
 

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Ma conclusion est est qu'il ne s'agit pas de savoir si l'avenir sera rose ou noir mais de savoir ce chacun veut en faire, l'important  c'est de ne laissez personne décider votre futur à votre place !

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Le savez-vous depuis le 3 juin 2008 ?

Ce texte vous a plu faites le circuler il est plus que jamais temps !

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