« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. »
En cette veille d’élection, Dieu s’adresse à son fils François de Sablé :
« - Que la lumière rayonne sur la France que tu veux gouverner
- Que l’obscurité qui t’entoure se dissipe
- Que tu sois courageux comme tes disciples sortis du champ politique au moindre soupçon
- Que tu ne fasses pas tienne cette appétence à l’argent. »
Ami François,
Entends-tu le vol noir des corbeaux
Entends-tu le cri sourd des Français.
Les partisans de la probité te supplient,
Les défenseurs du droit s’éloignent,
La belle unité est partie en éclats,
Tes partisans du centre sont partis,
La droite modérée fait mine de te soutenir,
L’unité de façade n’est plus qu’un leurre,
Tu as provoqué trop de divisions,
Tu as précipité des départs,
Tu nous donnes un triste spectacle,
Tu en viens à accuser l’Élysée.
François, ton obstination a provoqué trop de dégâts,
François, tu n’as plus la légitimité morale pour rassembler les Français,
François, tu n’es pas le chevalier blanc en qui beaucoup avaient cru,
François, qui peut te faire confiance après les révélations sur ton véritable caractère ?
François, le monde de la finance est ton terrain de jeu.
François, sais-tu combien tu offenses quand tu parles à des infirmières harassées de travailler encore plus ?
François, les maîtres de la finance nous mènent à la catastrophe ; ce sont hélas tes amis.
Nous savons tous que te ne feras rien pour les petites gens. Tu voles sur une autre planète.
Le peuple ne donnera pas son absolution comme le curé sait le faire.
CD