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Billet de blog 31 octobre 2011

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A propos du refus du "campisme géopolitique".

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A propos du refus du "campisme géopolitique".

Le terme "campisme" et "refus du campisme" provient du mouvement trotskyste et signifie "ni stalinisme ni capitalisme". Ils se distinguaient d'une part du PCF et d'autres groupes politiques qui défendaient de façon acritique soit l'URSS soit d'autres pays ayant adoptés une forme de stalinisme : Chine pour les maoistes, etc. et d'autre part des sociaux-démocrates qui pouvaient faire épisodiquement comme le PCF mais défendaient le capitalisme .
Chaque organisation trotskyste défendait des modalités différentes de refus du campisme. La LCR pouvait apparaitre campiste critique dans la mesure ou même si elle critiquait fermement la dégénérescence des "États ouvriers dégénérés" elle défendaient néanmoins les conquêtes d'Octobre 17, ce qui pouvait déboucher sur des positions d'apparence campiste . En fait, ce campisme était très relatif car elle soutenait surtout les courants marxistes qui à l'Est voulaient une révolution antibureaucratique. L'OCI puis le MPPT était plus nettement en refus du campisme : ni Est, ni Ouest, lutte de classe internationale.
Aujourd'hui le refus du campisme est "ni Occident, ni Orient". D'abord ces termes sont largement idéologiques car ils font l'impasse sur la distinction entre les ententes oligarchiques du Nord et leur peuples-classe. Ensuite si le soutien doit aller aux peuples opprimés il ne s'agit ni de soutenir de façon acritique les groupes islamistes, ni les bourgeoisies compradores.

Une autre variante souligne contre une vision trop binaire entre Sud et Nord que : "Il y a du Nord au Sud et du Sud au Nord." Cela réintroduit les classes sociales et le fait que les oligarchies s'approprient l'Etat.

CD

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