JOHNNY TUTOIE LES CLIENTS A LA FNAC
Mercredi 27 octobre 2021, il est 18h50, et j’entre à la FNAC pour retirer un coffret CD que j’avais commandé. Ayant reçu un courriel m’annonçant que ma commande était à ma disposition, je pensais avoir le temps de récupérer l’objet. C’était sans compter sur l’efficacité du personnel.
Arrivé au rayon des disques au deuxième étage je ne vois pas de vendeur. Je vais donc demander à un autre vendeur au même étage, qui me dit de monter au troisième étage, qui est le rayon des livres mais aussi des retraits de commandes semble-t-il. Je demande à une vendeuse, qui ne trouve pas ma commande, redescend avec moi au deuxième étage et me dit de l’attendre, pendant qu’elle remonte au troisième avec une autre vendeuse.
Fatalement entre temps arrive 19h, heure de la fermeture. Un agent de sécurité, qui fait le tour des rayons pour inviter les derniers clients à sortir, s’adresse à moi. M’inquiétant du temps qui passe, je me dis que si je descends au premier étage je risque de ne pas pouvoir récupérer ma commande et je serai quitte pour revenir le récupérer un autre jour, tout ça parce que le responsable du rayon disque n’a pas laissé ma commande à l’endroit voulu. Je décide de monter au troisième pour aller au devant des vendeuses. L’agent de sécurité, qui était toujours au deuxième, me demande où je vais. Je lui dis que je vais récupérer un disque commandé que deux vendeuses sont en train de chercher au troisième. Il me répond que les disques sont au deuxième, je lui réponds que les retraits sont au troisième. Il n’en sait rien bien sûr, il n’est pas vendeur, il est agent de sécurité. Voyant qu’il n’arrive pas à me faire redescendre, il se met d’un coup à me tutoyer. Son rôle étant de faire sortir les clients, j’imagine qu’il doit avoir la sensation que la situation lui échappe, et se croit autorisé à me tutoyer comme un voyou interrogé par un agent de police. Je lui dis qu’il n’a pas à me tutoyer. J’ai peur que ça dégénère.
Heureusement les deux vendeuses finissent par revenir avec le coffret CD commandé. L’agent dit à ce moment devant les vendeuses « Qu’il se calme, ou je lui en colle une » . L’une des deux vendeuses essaye de lui faire comprendre d’arrêter, en l’appelant par son prénom, « Johnny ». Il s’appelait Johnny, comme le chanteur bien connu, cet agent mal élevé et mal formé qui abusait du pouvoir dû à son métier.
Sachant par expérience que le courrier envoyé à la FNAC restait sans réponse, je décide de faire connaître cette mésaventure dans les medias et les réseaux sociaux.