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Le néofasciste Zemmour a ressorti la fable sur la "fraude aux allocations" qui s'élèverait, selon lui, à 50 milliards d'euros: un double mensonge. Premièrement selon la cour des comptes cette fraude ne dépasserait pas 1 milliards d'euros; deuxièmement c'est pas moins de 4 milliards d'euros d'aide sociale qui ne sont pas réclamés par les ayants-droit faute d'information ou de capacité à remplir les formulaires ( beaucoup ne maîtrisent pas la langue française), or Mélenchon ne l'a pas dit. Par ailleurs la fraude fiscale et l'évasion fiscale atteindrait 100 milliards d'euros, mais ni Mélenchon ni Zemmour n'en n'ont parlé. Dans un autre chapitre, le néofasciste nous affirme que "l'invasion" vient de la forte natalité chez les musulmans qui vivent en France. Double mensonge: tout d'abord, depuis la loi Gayssot, aucune statistique n'existe pour le démontrer. Par ailleurs, avant cette loi, les démographes avaient souligné que le taux de fécondité des françaises d'origine étrangère était de plus en plus proche de celui des françaises dite "de souche": Mélenchon ne l'a pas dit. Enfin concernant l'abstention, alors que Zemmour ressortait ses inepties à propos des politiciens qui se seraient rendu coupables de lâcheté concernant la question de "l'immigration sauvage". En réponse, Mélenchon n'a rien dit sur les causes des désillusions du "peuple de gauche" qui l'ont poussé à bouder les urnes. Celles-ci sont la conséquence de l'absence, dans l'inconscient collectif des électeurs, d'une véritable transformation de leur vie quotidienne, lorsque la gauche était au pouvoir. Un médiocre ancien socialiste face à un nouveau fasciste arrogant: voilà la réalité du débat d'hier soir sur BFMTV.
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