L’intégrité n’est pas la qualité principale du président.
Emmanuel Macron persévère dans le déni et l’immaturité. Après avoir, durant plus de sept ans à la tête de l’État, généré des dégâts considérables, ce président, n’ayant de cesse de briser les services publics, d’affaiblir l’industrie française, d’occulter la réalité de l’urgence climatique sans avoir pris les décisions qu’il était nécessaire de prendre… a démontré une capacité de nuisance phénoménale (voir « La clique au pouvoir » aux éditions L’Harmattan) .
Ce personnage, au soir des élections européennes, a pris la décision aberrante de dissoudre l’Assemblée nationale, au risque de favoriser la victoire de l’extrême droite. Face à ses échecs répétés, ce pantin de la finance prend des décisions irrationnelles, qui, à chaque fois, accroissent l’instabilité du pays. Hier, dans une lettre aux Français publiée dans la presse régionale, il a annoncé qu’il refusait de nommer un premier ministre et demandait aux différentes forces politiques de travailler à la formation d’une coalition plurielle. Fidèle à son habitude, Emmanuel Macron se refuse à admettre la réalité et ne reconnaît pas les résultats des élections législatives de dimanche dernier.
En agissant ainsi, ce président irresponsable mesure t-il la conjonction des insatisfactions qui montent ? Ce monarque de pacotille, qui a perdu toute crédibilité, tant à l’intérieur du pays que sur la scène internationale, s’enferre dans une attitude coupable refusant d’entendre la colère qui gronde, ne percevant pas le climat pré-insurrectionnel du pays. Cet homme se révèle de plus en plus comme celui par qui le chaos arrive.
A ce stade, seule sa démission permettrait à la France de repartir sur des bases saines.
Christian DANIEL