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Billet de blog 26 septembre 2017

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Pour une lecture dynamique de la Charte d'Amiens.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pour une lecture dynamique de la Charte d'Amiens.

Octobre 1906, au terme d’un long débat consacré aux « rapports devant exister entre les organisations économiques et politiques du

prolétariat »(autrement dit entre les syndicats et les partis), le Congrès de la CGT adopte ce qui est la « Charte constitutive du syndicalisme ». Communément appelée la charte d'Amiens.

A cette époque l'adoption de cette charte et ce Congrès sont considérés comme la victoire du courant syndicaliste révolutionnaire en France puisqu'il est précisé que : «  La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ». Le congrès affirme encore : « , l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors »

On comprend l'attachement des organisations syndicales encore aujourd’hui à cette charte et particulièrement l'attachement de la CGT qui a eu à en pâtir lorsqu'elle s'en est éloignée avec la période de grande proximité avec le PCF.

Cet attachement respectable et respecté ne doit pas aujourd'hui être un frein au développement de la contestation contre le coup d'état social d'E.Macron.

Personne ne demande de faire fi (sic) de cette Charte, il est seulement proposé de prendre en considération que cette contestation se déploie sur deux fronts. Au plan syndical, sous l'impulsion et la responsabilité des organisations syndicales, au plan politique et citoyen, sous l'impulsion et responsabilité de La France Insoumise.(réf le 23 à la Bastille) .

Le consensus est total sur les enjeux décisif de l'affrontement en cours. L'heure n'est plus au « marchons côte à côte et frappons ensemble » l'heure est au « marchons ensemble et frappons ensemble »

1 million déferlant sur les Champs Élysée cela doit être possible. Les syndicats devant, la FI et les partis derrière.

C. Nochumson

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