L'écologie, espace assez clos d'une idéologie culpabilisante et mortifère, paraît bien inefficace pour répondre à la catastrophe évolutive que nous vivons aujourd’hui la prolifération d'une espèce, la nôtre qui conduit normalement à sa destruction avec de nombreux effets collatéraux.
La compréhension de ce phénomène prolifératif est complexe et touche de nombreux domaines : biologiques culturels, religieux, philosophiques auxquels nous n'avons pas suffisamment réfléchi. C'est un sujet très sensible ainsi, l'arrivée de la pilule contraceptive a remis en cause le rôle de la sexualité dans notre vie et à déclenché la crise du féminisme.
Il faut aller beaucoup plus loin dans l'analyse et la compréhension du phénomène prolifératif humain si l’on veut espérer trouver des solutions efficaces.
En attendant l'écologie politicienne s'en donne à cœur joie : un jour je taxe le carbone, le lendemain à grands frais j’installe de spectaculaires forêts d'éoliennes véritables enseignes d'une écologie politicienne.
Une vraie politique démographique, ce n'est pas politiquement payant, ni même politiquement correct, c'est mal vu des idéologies traditionnelles, les résultats visibles mettent du temps à venir. On préfère agir ou faire semblant d'agir sur des sujets a priori intéressants mais qui sont trop souvent superficiellement abordés.