Cette sécurité matérielle dans laquelle nous vivons aujourd’hui est inédite dans l’histoire mais elle nous semble aller de soi. Nous avons bien peu conscience qu’elle est le résultat d’un travail collectif qui dans sa forme moderne s’est progressivement mis en place depuis cinq siècles.
Avec un niveau de vie inimaginable pour un humain de la renaissance et par un détour dont l’histoire a le secret, cette réussite se révèle catastrophique car à notre insu ce confort a développé un hyper-individualisme qui menace de tout anéantir : notre environnement, notre société et même notre espèce.
Cet hyper-individualisme détruit toutes nos valeurs collectives faites de coopération et de solidarité qui fondent l’existence même de l’espèce homo sapiens
Pour lutter contre cette destruction il faut retrouver les chemins qui créent le lien social, nous rendent solidaires et désintéressés.
Par un système d’aides individuelles sans contrepartie l’état providence favorise l’individualisme, mieux les plus assistés sont ceux qui votent le moins ici par exemple tandis que la fraude fiscale est devenue un sport national. Ainsi ceux qui ont le plus besoin de la solidarité nationale sont ceux qui s'en sentent le moins concernés tandis que ceux qui participent le plus à cette solidarité pensent le plus à s'en échapper.
Il faut réinventer de nouvelles solidarités construites sur des communautés où chacun avec ses droits et ses devoirs contribue à l’intérêt de tous.
Je suis à priori contre tous les acquis sociaux universels et inconditionnels issus de la deuxième guerre mondiale.
Je suis pour toutes les activités économiques et sociales solidaires qu’il faut développer et généraliser.
Je suis pour la démocratie participative la plus apte à gouverner ces activités
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