On finissait par plus bien faire la différence droitier gaucher. Une droite molle ni droite ni gauche comme peut l'aimer Étoile 66 que j'aime taquiner, une gauche bobo, danseur mondain, lecteur du Nouvel Obs. Bref c’était du bonnet blanc et blanc bonnet.
Enfin Zorro est arrivé et là pas d'histoires, les choses sont redevenues bien claires. Si vous voulez savoir si vous êtes de droite, vous vous dites est-ce que je ressemble à Sarko, les talonnettes en moins. Suis-je le chef incomparable entouré d'incapables qui doit toujours tout faire lui-même ? Suis-je celui qui doit toujours montrer que les autres ont tort. Bref on peut toujours allonger la liste des caractéristiques dextres, personne n'aura le courage de s'y reconnaître. Aussi essayons d'être un peu plus positif avec cet homme de droite. Nous vivons dans la jungle et qu'on le veuille ou non c'est la loi du plus fort qui nous gouverne, l'évolution en a décidé ainsi et dans ces conditions autant ne pas se laisser manger. Cette contrainte essentielle nous permet de devenir fort de nous dépasser. Le renard libre dans le poulailler libre vaut mieux que la poule enfermée dans le poulailler collectiviste etc.
Ce débat n'est pas nouveaux et pour chaque élection on reste toujours très moite –moite proche du 50/50 preuve qu’il y a du pour et du contre dans chaque camp. Il me semble cependant que l'on peut assez bien résumer beaucoup des valeurs et comportements de droite dans la pratique du jeu à somme nulle La règle de ce jeu. est très simple : je suis bon parce que les autres sont mauvais. Ce jeu très largement pratiqué en France justifie le pouvoir, l'inégalité sociale, l'arrogance et le mépris qui fleurit partout. Selon ce principe être de droite n'est pas de tout repos. Quand on est chef il faut le rester, il faut cacher ses failles ne pas douter il faut savoir rester inhumain supporter le regard des plus faibles, des vaincus. Il faut espérer qu'en votant pour Berlusconi on aura de l'argent comme lui, en votant pour Sarko on aura la gnaque comme lui .La gueule angoissée de ce pauvre Lefebvre, les tics nerveux de ce pauvre Sarko ne font pas vraiment envie. Ce système de valorisation de soi ne peut conduire à un bonheur profond. Sa part négative reste toujours là pour empoisonner le bonheur qu'il peut produire. Critiquer la droite c’est plutôt facile dans un média de gauche qu'en est-il alors du bonheur de n'être pas de gauche ? La suite bientôt il faut que j'aille au boulot.