Du 3D comme ils disent, très impressionnant : avec les lunettes polarisées on reçoit les bonbons Haribo de la publicité Médiavision en pleine figure.
Comme le film a coûté très cher, on voit que chaque plan a été contrôlé par le producteur pour être financièrement correct.
Le principe est assez simple on prend les meilleurs : metteur en scène, acteurs, animateurs 3D, éclairagistes, preneurs de sons, perruquiers... La totale. Le générique recense environ 500 personnes Puis on prie un scénariste professionnel d'écrire l'histoire la plus conventionnelle possible, compréhensible pour un enfant de cinq ans.
Alors, les 500 meilleurs spécialistes se mettent au boulot, le résultat est surprenant. Le talent est là partout, totalement gâché par les calculs des financiers qui sont persuadés que le film pour être rentable doit s'adresser à la masse des crétins, avec tous les poncifs du genre sans oublier les produits dérivés. Le plus fort c'est qu'ils ont raison le film fait un tabac planétaire et les recettes explosent.
Sur le thème d'une fable écologique on est assez bien servi. Je résume : des gentils sauvages au physique bizarre vivent en harmonie dans un décor numérique de rêve et en relief. Les grands méchants, (c'est nous) veulent s'emparer des richesses minières des gentils, en détruisant tout (attention fable écologique). Il s'ensuit un déchaînement de violence extravagant, comme dans les jeux électroniques avec un mépris total de la vie humaine, de la nature, et du reste.
On est au cœur de l'écologie telle que la perçoit la société américaine, une source de profits comme une autre où la valeur de l'argent transcende toutes les autres.
Le respect de l'homme absent
Le respect de la nature absent,
La poésie absente.
On n'est pas sorti de l'auberge, il en faudra encore des Copenhagues.
PS pour avoir l'air au courant Un avatar est la représentation informatique d'un internaute, que ce soit sous forme 2D, (sur les forums et dans les logiciels de messagerie) ou sous forme 3D (dans les jeux vidéo, par exemple).
Pour vous dispenser d'aller voir cette connerie planétaire: la bande annonce