En toute simplicité nous savons que le nucléaire tue, cela ne doit pas être un tabou ! Le nucléaire militaire a tué des centaines de milliers de japonais à Hiroshima puis à Nagasaki. Mais bon c’était pour la bonne cause, la paix paraît-il, même si cette saloperie de guerre touchait à sa fin. Je le dis comme je le pense, les japonais de l’époque, et ceux d’aujourd’hui qui veulent modifier leur constitution pour mieux armer leur pays, étaient des fous de guerre totalement soumis à leur empereur, divinité céleste qui décidait de tout, et des morts par millions, mais qui n’a pas été jugé par les vainqueurs à la fin de la seconde guerre mondiale. Comme en toute affaire militaire sérieuse le tabou et la censure règnent sur le nombres des victime, comme pour les affaires intérieures qui limitent le nombre de morts à celui de la nuit du 13 novembre, puis aucun autres morts des suites des balles venues de toute part. Alors est-ce que cette censure militaire et civile doivent se permettre aujourd’hui de censurer, de menacer, d’intimider une libre parole. Nous savons que le nucléaire civil a tué et tuera encore pour des années à Tchernobyl, dont le nuage atomique aurait fait un demi-tour à notre frontière. Encore une saloperie mensongère venue d’URSS, nous en avions l’habitude. C’était la faute au communisme mais pas à cette technique qui tue, non par finalité mais par idéologie technique soviétique. Puis ce furent cette science et cette technique venues du monde dit libre qui tuent depuis Fukushima. La filiale française est sans dangers nous dit-on, malgré les avertissements sérieux qui ont été portés à notre connaissance. Mais faut pas trop en parler. Aujourd’hui par internet tout le monde peut donner son avis sur la marche du monde, la vie des stars et de Mars. Alors comment atténuer cette réalité mortelle de l’énergie nucléaire qui sera utilisée à grande échelle avec un EPR qui n’en finit pas d’être en construction et son prix de revient qui n’a pas de limite en s’envolant un peu plus. Mais chute, silence et censure.
Ne pouvant contrôler internet certaines entreprises essaient de contrôler ceux qui s’expriment sur la toile. Elles oublient que la vérité n’est pas une diffamation, que la liberté d’expression est la règle. Ecrire que l’armée tue, est-ce une diffamation ? Que l’automobile tue, est-ce une diffamation ? Que l’alcool, le tabac et certaines conditions de travail tuent, est-ce une diffamation ? Que les conditions de travail à la poste ont mené des dizaines de salariés à se suicider, est-ce une diffamation ? Autant mettre un voile sur les visages, crever les tympans ou intimider pour tenter d’anéantir les paroles libres de personnes encore conscientes. Toutes les vérités ne seraient pas bonnes à dire ? Même celles qui concernent nos vies ? Je souhaite que la justice saisie réaffirme cette liberté d’être, de chacune et chacun de nous, de nous tous.