samedi 10 décembre 2011.
Spécialiste reconnu des questions monétaires, aujourd’hui au service de Citigroup, il n’hésite cependant pas à cultiver un non-conformisme (parfois cyniquement brutal) en adoptant des positions hétérodoxes. Venant de lui, il ne faut donc sans doute pas interpréter la remarque ci-dessous comme un appel à abandonner les règles du marché, mais plutôt comme un constat.
Elle n’en dessine pas moins en creux la réalité de cette situation : en acceptant le marché comme un donné indépassable, en se laissant emprisonner par la toile d’araignée des réseaux financiers qui détiennent les clés de la fonction monétaire, les nations vont s’imposer une longue et douloureuse cure que rien ne justifie, sauf l’incapacité à penser le système que l’abandon progressif des souverainetés démocratiques aux intérêts court-termistes - non seulement inefficaces, mais ô combien nuisibles - a laissé prospérer.
Either the sovereigns that matter will, after many years of austerity, restore solvency or there will be orderly restructuring of Italy, Spain et. al. in addition to Greece, Portugal and Ireland.
I call that solving the crisis.
Slow growth or negative growth with high and/or rising unemployment is the new normal for the EA (eurozone - ndlr) , the UK, Japan and the US, unless non-market ways of restructuring excessive sovereign, bank and household debt are pursued.
Even then, potential output growth is likely to be modest, well below levels deemed feasible prior to the crisis, especially in the US and the UK.
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10672
Source FTA