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La gauche peut-elle sauver l'Europe...?
Samedi 17 Mars 2012 à 12:00 | Lu 3155 fois I 15 commentaire(s)
Cadmos II - Tribune
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Cadmos II le croit. Écrivant sous un pseudonyme, cet ancien assistant parlementaire au Parlement européen a voulu confier à Marianne2 une tribune à l'occasion du Cirque d'hiver, qui rassemblera les sociaux démocrates européens.
(François Hollande - VILLALONGA KARINE/SIPA)
Si la France fait le choix de François Hollande au soir du 6 mai 2012, elle ne tournera pas seulement la page du Sarkozysme et de « l’abaissement national », elle écrira peut-être la première d’une nouvelle histoire, celle du retour de la social-démocratie en Europe. Fin 2013, après des élections législatives en Allemagne, en Italie, et dans cinq autres Etats membres, la zone euro pourrait compter dans ses rangs jusqu’à huit Etats sur dix-sept gouvernés par la gauche (1).
Un an plus tard, le renouvellement du Parlement européen et de la Commission pourraient donner à l’Europe un nouveau visage, celui de l’espoir en une renaissance.
La gauche française est face à l’Histoire car l’Europe avance chaque jour un peu plus vers l’abîme. La protection sociale et la démocratie appartiendront bientôt au passé, la récession s’imposera comme la norme. Au sein des Etats ou entre eux, misère sociale, injustice et populismes mèneront inexorablement à la violence et au chaos. La Grèce, l’Espagne le Portugal, ou encore la Roumanie nous en montrent aujourd’hui les prémices.
L’Union européenne s’est précisément bâtie pour éviter cela. Les sociaux-démocrates ont accepté l’Union monétaire en espérant que le temps emmènerait l’Europe sur le chemin du gouvernement économique et de la protection sociale. Ils constatent aujourd’hui avec effarement le « cul-de-sac » que constitue cette crise.
Pour expliquer la situation actuelle, deux diagnostics s’affrontent : incurie des Etats ou endettement privé, à qui la faute originelle ? Pour les néo-libéraux, la crise des dettes souveraines valide leur thèse selon laquelle les dépenses publiques sont « néfastes » à la bonne marche de l’économie. Pour un certain nombre d’économistes, cette crise est la dernière d’une longue série, et l’énième conséquence des failles intrinsèques au capitalisme ; la privatisation des profits et la socialisation des pertes ayant nécessairement une limite. Depuis le milieu des années 1970, l’entretien de la croissance du PIB via des crédits « artificiels », d’une part, la dérégulation du système financier d’autre part ont accéléré la mise à nue de ces limites et resserré la cadence des crises.
La puissance publique s’est posée en « garante » des spéculations privées, elle est aujourd’hui ruinée.
Les populations européennes sont désormais sommées de rembourser une dette qu’elles n’ont pas réclamée et parfois même pas dépensée. En réponse, la gauche européenne a le devoir impérieux de proposer un autre chemin que celui de l’injustice et de l’austérité. À ce titre, la volonté de François Hollande de renégocier le traité « Merkozy » représente l’ultime chance pour la démocratie d’infléchir le cours des choses.
L’une des clés du problème se situe en Allemagne. Il faut comprendre leurs inquiétudes sur l’inflation, leurs besoins de garanties sur les gestions nationales des déficits, et l’on peut en retour envisager de considérables avancées : taxe sur les transactions financières, restructuration d’une partie des dettes mutualisées, lutte contre les paradis fiscaux, convergence fiscale, convergence de la protection sociale vers le haut, stratégie européenne de croissance avec les Eurobonds et la transition énergétique…
Des arguments « de raison » sont de notre côté. Le ferment de la croissance en Allemagne, ce sont ses exportations, réalisées à 60% en Europe. C’est pourquoi la récession à leurs frontières frappe d’ores et déjà chez eux. Leurs travailleurs pauvres connaissent pour la première fois une baisse de leur espérance de vie ; n’est-ce pas un signal d’alarme suffisant ?
Samedi 17 mars François Hollande sera au Cirque d’hiver à Paris en présence de tous les dirigeants sociaux-démocrates européens. Pourquoi n’annonceraient-ils pas la mise en place d’un « groupe de travail pour l’établissement d’une coopération renforcée », avec des personnalités qualifiées et des mandataires de leurs partis ? Tous les économistes, les philosophes, les sociologues, tous les penseurs européens seraient invités à proposer leurs solutions. On donnerait la parole à la Confédération européenne des syndicats, aux « Economistes atterrés » ou au lobby « Finance Watch », on pourrait imaginer une tournée dans l’Europe qui brûle, des rencontres avec les acteurs clés, des analyses alternatives à celles de la Troïka (UE, BCE, FMI)…
Une telle initiative présenterait par ailleurs des avantages indirects. La crédibilité des candidats sociaux-démocrates, dans leurs campagnes respectives, en ressortirait renforcée. La voie tracée par les conservateurs néo-libéraux aurait enfin une alternative, tandis que les sirènes du néo-marxisme seraient ramenées à leur vacuité : sans accord européen et en cas de sortie de l’euro, toutes les promesses de dépenses publiques redistributives – et il y en a pléthore chez notre Jean-Luc Mélenchon national – sont nulles et non avenues.
La social-démocratie n’est peut-être pas morte. Elle peut encore dompter un capitalisme devenu fou si elle sait s’accorder au niveau européen. Une victoire de François Hollande le 6 mai 2012 ouvrirait un nouvel horizon, il faut travailler dès maintenant à l’éclairer.
Le traité de Lisbonne impose la présence de neuf Etats membres, mais France, Allemagne et Italie peuvent réunir autour d’eux des Etats non gouvernés par des sociaux-démocrates.
(1) Par ordre chronologique, en plus de Chypre et de la Slovaquie : France, Lituanie, Grèce, Allemagne, Italie et Malte.
2.Posté par Scorpio vs NECROMONGER le 17/03/2012 18:56
....''la gauche peut elle sauver l'europe?''
....C'est quoi la gauche?
....Quelle gauche?
....si c'est une blague, elle est vraiment de mauvais goût!
3.Posté par Diogene le 17/03/2012 19:09
Le PS est un des principaux artisans de l'Europe que nous avons , le fait de revenir aux affaires pour changer de direction serait un parjure pour lui , considérant que cette Europe est une vraie religion pour lui ...
La foi et les incantations ont abolis la raison ...
4.Posté par Scorpio vs NECROMONGER le 17/03/2012 19:24
....j'ai pris mon courage à deux mains et me suis tout de même lancé dans la lecture....et ben j'ai pas été déçu! Tout y est, ou presque......l'inventaire à la prévert des bienfaits et de l'incommensurable supériorité du modèle social-libéral..nommé ici, pour tromper le péquin moyen, social-démocrate, sur tous les autres.
Florilège :
''....elle écrira peut-être la première d’une nouvelle histoire, celle du retour de la social-démocratie en Europe.....''
..quand on voit où nos ont menés toutes ces années ou l'europe était ''sociale-démocrate''.....on croit rêver, de lire un truc pareil...on se pince...c'est comme quand on se cogne violemment le coude......on rit et on pleure en même temps!
''.....Fin 2013, après des élections législatives en Allemagne, en Italie, et dans cinq autres Etats membres, la zone euro pourrait compter dans ses rangs jusqu’à huit Etats sur dix-sept gouvernés par la gauche (1).
Un an plus tard, le renouvellement du Parlement européen et de la Commission pourraient donner à l’Europe un nouveau visage, celui de l’espoir en une renaissance......''
....rien que ça! L'espoir fait vivre, dit-on...!..mais quand même....il faut oser!
''....L’Union européenne s’est précisément bâtie pour éviter cela....''
ah bon? pour être raté, c'est raté. Les gars dans votre genre nous ont toujours servi l'idée que l'Europe avait été bâtie pour éviter les guerres.....ça a changé quand alors...?
''....L’une des clés du problème se situe en Allemagne. Il faut comprendre leurs inquiétudes sur l’inflation, leurs besoins de garanties sur les gestions nationales des déficits....''
...non, ça suffit, le délire névrotique ds nos ''amis'' allemands sur l'inflation et toutes ces conneries.
l'Allemagne se sert de ça pour imposer ses vues économiques au reste du continent, et notamment à ses principaux concurrents, France, Italie, Espagne.
L'Euro est un super Mark, l'Euro est taillé sur mesure pour l'économie allemande; l'Euro empêche les concurrents européens des allemands de procéder à des ajustements de parités, nécessaires pour corriger les écarts structurels entre les économies de différents pays...c'est comme cela que ça a toujours fonctionné, depuis la nuit des temps.
.....et ce qui fait que l'allemagne, exporte beaucoup plus qu'elle n'importe, c'est pas un fumeux avantage compétitif, conséquence de 10 ans de rigueur sociale démocrate, comme se plaisent à le répéter sans cesse tous les néolibéraux français....mais parce qu'ils on su, eux, garder une industrie digne de ce nom, et la renforcer.....ils ont su développer les produits haut de gamme, quand nous, nous orientions ce qui nous restait d'industrie, vers le milieu de gamme, voire le low cost....tout le reste n'est que logorrhée facho-libérale, à l'adresse des atrophiés du bulbe.
...tout le reste est à l'encan, il n'y rien à sauver de ce discours convenu et complètement à côté de la plaque.
.....entre ceux qui veulent ''renverser la table''...comme les vôtres et ceux d'en face, se plaisent à les nommer, pour les décrédibiliser au yeux de l'opinion, et ceux qui sont prêts ''à remettre le couvert'', sur la même table avec les mêmes convives, comme les mous du PS du Modem, des Verts, et quelques autres...le choix, pour tout être doté d'une mémoire normale, d'un minimum de convictions, d'un tout petit peu de fierté individuelle et nationale, ne consiste certainement pas à remettre le couvert avec les mêmes et à se faire empapaouter encore pendant 5 ans....ou plus!
5.Posté par Denis GRIESMAR le 17/03/2012 23:23
Croire que Flamby imposera quoi que ce soit à l'Allemagne relève de la plus profonde naïveté ... L' "effarement" de l'auteur de l'article, découvrant la crise, fait peine à voir. Qu'il lise Jacques Sapir, par exemple, et il comprendra un peu mieux ce qui se passe ...
A force de voir donner la parole à ce genre de gugusse, on se demande si Marianne 2 est contaminée par l'eurolâtrie galopante de Marianne 1 ...
Nombre de vos lecteurs ne veulent pas sauver l'Europe ! Ils veulent sauver la France, sa liberté, son indépendance, pouvoir maîtriser sa monnaie, son économie, donner du travail à ses chômeurs ! ...
Pendant que vous y êtes, ressortez-nous Elisabeth Guigou et ses konvixillons zheuropéhennes ...
6.Posté par Yan 2A le 18/03/2012 09:12
"Au sein des Etats ou entre eux, misère sociale, injustice et populismes mèneront inexorablement à la violence et au chaos. La Grèce, l’Espagne le Portugal, ou encore la Roumanie nous en montrent aujourd’hui les prémices. "
Philippe Séguin vous avait prévenu... ne venez pas pleurer !
7.Posté par Jean Louis FELLMANN le 18/03/2012 10:09
Je crois même que nombre de conservateurs confrontés aux dégâts de la règle d'or sont près à faire leur méa culpa...?
Même Angela Merkel accepte déjà que la BCE inonde les banques de 1000 milliards dont une large partie est placée en obligation d'état qui se refinancent aujourd'hui à des taux inespérés après les avertissements en cascade des agences.
Devant les menaces politiques que font peser sur elle les défaites successives de sa coalition dans les Länder, devant l'atonie économique qui pointe le bout de son nez, devant le délabrement de certains équipements collectifs ( route, rail) sacrifiés sur l'autel de la rigueur budgétaire, devant enfin la pression du SPD dont elle a besoin ( majorité des 2/3 oblige) pour ratifier son traité, je crois qu'on aura pas besoin d'attendre 2013 pour que la BEI reçoive le feu vert pour une relance par l'investissement.
Pas étonnant que votre article déchaîne de tels sarcasmes. Les Français vivent dans une bulle et sont frappés d'autisme. Il ne savent pas avec quelle commisération ( et même avec quelle inquiétude) on juge à l'étranger "la grande nation et son petit Napoléon"
8.Posté par Liberté EGALITé ETC. le 18/03/2012 10:44
Si le P.S. devait changer quelque chose de fondamental sur l'Europe, cela se serait... Dire que le P.S. est encore un parti de Gauche avec Hollande candidat à la présidentielle, c'est se moquer des citoyens.
9.Posté par Scorpio vs NECROMONGER le 18/03/2012 11:13
@Jean Louis FELLMANN
...pourquoi, il ne devrait pas selon vous déclencher de tels sarcasmes...?...;ce tissu de poncifs éculés, de postures à la ''Oui-Oui''....
Je suis français, je ne vis pas dans une bulle, contrairement à vous engoncé dans vos certitudes européistes béates....je ne pas plus autiste, ne vous en déplaise, et encore un affidé de Sarzozy, dont la politique tient plus d'un néopétainisme soft, que d'un pseudo impérialisme napoléonien.....et puis reprendre la formule qui sert de quolibet à nos ''amis'' allemands, pour railler, moquer, mépriser le France et les Français, à savoir ''La grande Nation'', toujours employé sur un ton, ironique, moqueur, sarcastique, voire méchant, par toutes et celles et ceux d'outre Rhin, qui ont conservé, malgré ce passé lourd qui est le leur, ce sentiment de supériorité, sur nous autres pauvres latins, qui, toujours selon certains de ces mêmes ''amis'' allemands, ''sommes un peuple qui voyage en première avec un ticket de seconde...''; toutes celles et ceux, qui n'ont jamais digéré, que ce pays, la France, qu'ils avaient vaincu, pillé, racketté, violenté pendant plus de 4 ans, avec l'ignoble et dégueulasse complicité de la grande majorité des élites financières et industrielles, notamment, de l'époque, aidées en sous-marin, par les écolos mondialistes de cette période, qu'on appelait les pacifistes, sans oublier les communistes qui soutenaient ces derniers...du moins jusqu'à ce que Hitler ne déclenche l'opération Barbarossa.....quel superbe retournement de veste à cette occasion ne fit le PCF......preuve que ces gens là étaient prêts à combattre pour l'URSS, leur patrie idéologique, et à collaborer avec l'occupant de leur patrie de sang!
....''avec quelle commisération, on juge à l'étranger.......''; vous n'avez toujours pas compris, qu'une grande partie de nos concitoyens ne supporte plus d'être traités comme la dernière merde qui soit; qu'on n'en peut plus, d'entendre, de lire, tous ces séides de la cinquième colonne, dont vous me semblez être un membre actif, saper de l'intérieur, le socle social et sociétal de notre pays, critiquant, excommuniant, dévalorisant sans cesse, rapportant tel ou tel supposé discours, image, propos tenus à notre égards, par tous ces peuples étrangers, si beaux, si forts, si travailleurs, si intelligents.......si, tous ce que nous ne sommes pas! Vous êtes, vous et les vôtres les véritables déconstructeurs de notre nation, pour le plus grand bénéfice de ''amis'', ''partenaires'', concurrents et adversaires, voire ennemis.......vous êtes les dignes successeurs de celles et ceux, qui, voulant pour les uns arracher le pays aux hordes bolchéviques, représentées à leurs yeux, par le front populaire, pour les autres mettre en pratiques leurs idées universalistes et ''mondialistes'', vendirent la nation aux hordes nazies!
Et, last but not least, nous n'en avons rien à b......, de ce que l'on pense de nous à l'étranger....
10.Posté par Joseph ROUTIN le 18/03/2012 12:42
Bonjour,
C'est vraiment hilarant…
"ancien assistant parlementaire au Parlement européen"
Donc c'est un privilégié qui se goinfre sur le dos des autres et qui veut faire perdurer son système...?
(Et en plus il se prend pour un Dieu)
11.Posté par Alain M le 18/03/2012 13:17
Il est un peu facile d'exonérer les populations de la décision de s'endetter et d'ainsi faire croire que la dette est illégitime: elle date de bien avant la crise financière et a été accumulée par des gouvernements démocratiquement élus qui représentaient bel et bien les dites populations. Il n'y a jamais eu de mouvement populaire pour s'y opposer.
C'est lorsque les mandants font des bêtises qu'il faut les désavouer et non par après, il est illégitime et trop facile de dire nous n'avons pas voulu ce que nos mandants ont fait malgré que nous n'avons rien entrepris pour les en empêcher.
12.Posté par Claude DIEHLMANN le 18/03/2012 17:23
bonjour:
J'affirme Mr Alain M ,que je n'ai pas voulu que mon pays s'endette,je n'ai pas voulu non plus que les patrons délocalisent nos entreprises ,je n'ai pas voulu que la recherche soit devenu une peau de chagrin .Ce constat fait je dis .......
Oui nos élite sont à cotés de leurs pompes.Dailleurs en 2005 avec le non a l'Europe libérale il ont trouvé le plan B.Alors oui le citoyen que je suis a été cocul .
Mais en aucun cas responsable de ces faits.
Cordialement
13.Posté par Thierry MARTHIE le 19/03/2012 07:56
Je reviens sur le discours de Hollande samedi dernier. Ce texte est intéressant car la situation actuelle est bien analysée. Hollande se livre alors à l'inventaire des moyens existants avant de donner une perspective à la construction européenne. La relance qu'il propose par une politique audacieuse de l'énergie va exactement dans la bonne direction. En effet, la crise de la dette n'est perçue que comme une crise de la dette. C'est sans doute là l'erreur principale. Ils sont plus nombreux les économistes qui la perçoivent d'abord comme une crise énergétique. Nous pourrons faire tous les efforts budgétaires que nous voulons, ceux-ci seront engloutis par le prix croissant de l'énergie. C'est pourquoi, une relance de l'Europe par l'intégration énergétique est la voie de l'avenir. Ce n'est pas que le destin de la France ou de l'Europe qui se joue sur cette question mais le destin de chacun d'entre nous.
J'espère que le Marianne de samedi prochain reviendra dessus.
14.Posté par Sébastien MECTORINO le 19/03/2012 15:51
@ Scorpio vs NECROMONGER : certains "gars dans mon genre", des "gugusses" sociaux démocrates, ont en effet été surpris de voir la violence avec laquelle les créanciers imposent des cures d'austérité aux Etats, qui se laissent dépouiller. Cela ne m'empêche pas de continuer à croire dans l'Europe car je pense sincèrement que l'union fait la force, que la compétition avec les autres grands ensembles régionaux est une réalité, que nous pouvons gagner à jouer collectif.
Au lieu d'insulter les sociaux démocrates qui font un diagnostic sévère de la crise, et se réapproprient des éléments du diagnostic "marxiste" sur le capitalisme, vous seriez mieux inspirer de leur ouvrir les bras et de discuter sans invective avec eux...
Enfin, au delà de l'outrance et sur le fond, je ne crois pas dans la stratégie européenne du Front de gauche. Il propose d'aller au bras de fer avec l'Allemagne, ce qui risque d'obliger la France à quitter l'euro et à se faire isoler. Le volet financement de son projet repose essentiellement sur des mécanismes européens : s'il échoue à convaincre les allemands (ce qui risque d'arriver), il a maximum 10 Mds pour son catalogue de promesses, autrement dit rien !
Mon texte vise à proposer une voie alternative, à miser sur la "reconversion" des sociaux démocrates. Si nous partageons le diagnostic de la "part d'illégitimité" de la dette, ce sera déjà une énorme différence avec la droite, et le premier pas vers des solutions innovantes, capables de lever des fonds européens. Les sociaux démocrates présents au cirque d'hiver ont eux-même tenu une ligne intéressante, très critique à l'égard des demandes des créanciers..
Mélenchon et Hollande ont vocation à s'entendre, pas à se déchirer. Anticipez, ouvrez votre esprit, et calmez-vous...
@ Denis GRIESMAR et Joseph ROUTIN : A lire vos diatribes pleines de haine identitaire, ce besoin de vous prouver que vous êtes "vraiment" à gauche, je me dis qu'en effet l'union des gauches ne sera pas un long fleuve tranquille....
15.Posté par Claude DIEHLMANN le 21/03/2012 15:26
bonjour:
Enfin, au delà de l'outrance et sur le fond, je ne crois pas dans la stratégie européenne du Front de gauche. Il propose d'aller au bras de fer avec l'Allemagne, ce qui risque d'obliger la France à quitter l'euro et à se faire isoler.
Cela sont des propos comme ceux de 1938 tels les pacifiques de l'époque...
Je ne suis pas du Front de Gauche mais être ferme avec Mme A.Merckel lui claquer la porte au pif sans fermer la serrure serait salutaire. Parce de toute façon l'Allemagne elle même sait que si l'Europe s'écroule elle aussi tombe économiquement pour la bonne raison que 60% de son excédent commercial se fait en zone euro(adieu veaux vaches cochons couvées).Et puis simplement pour la mémoire d'un grand homme qui s'appellait De Gaulle on peut faire comme lui ca nous donnerais un peu le moral cet esprit de résistance. Et puis A Merckel n'est pas toute l'Allemagne avec son arrogance sa suffisance ,croire qu'elle va obliger 400 millions d'habitants a suivre aveuglément ses options de la rigueur, de la rigueur, et encore de la rigueur.
De plus pour le moment rien n'est sauvé la crise on est juste après l'entrée (les candidats a l'élection leur programme basé sur une reprise de l'économie de 2.5 en 2014 c'est le plan A de tous) et le plan B si l'économie est pas au Rendez vous j'aimerai le connaître pas vous...?)
Cordialement