Faisons barrage à Macron!

À Macron? En votant MLP? Impossible... mais ne tentez pas le diable !

Ne l’oubliez pas : avec l’ami Macron, nous sommes sûrs de bien nous occuper pendant 5 ans de plus ! Vous imaginez les belles manifestations que nous allons faire pour les retraites... Humm ...! Et pour la défense de la nature, de la vie à la campagne, des droits des chasseurs ! Nous allons pouvoir défendre les « valeurs » humanistes  contre les excès du libéraliste, etc...

Et celles et ceux qui ne voteront pas Macron n’auront pas le droit de se plaindre ! Vous connaissez la célèbre phrase d’un de nos intellectuels à la mode, je ne sais plus son nom : « la France est un paradis où les gens croient vivre en Enfer ». Nous voulons nous plaindre... et si Marine est élue, nous ne pourrons plus le faire.

Bien sûr, au premier tour de ces présidentielles, nous « avons fait barrage » à Mélenchon. Mais là, c’était pour voter selon ce que nous suggérait notre coeur. On a bien le droit de se faire plaisir, non ? Pourquoi y aurait-il des candidats socialistes, écologistes ou même communistes si ce n’était pas pour « se faire plaisir ».

Il y a même des esprits un peu tordus, ne me dîtes pas le contraire..., qui affirment  que si vous avez voté pour l’un de ces trois petits candidats, vous n’avez plus le droit de vous plaindre parce que vous avez empêché que Mélenchon arrive au deuxième tour... Bon ! Jusqu’au lendemain du second tour, lundi 25 avril, je suis d’accord, on ne se plaindra pas. C’est le moment où nous appelons à faire barrage.

À Macron ? Non !!! Ne plaisantez pas sur des sujets aussi graves, s’il vous plaît.

Donc après le deuxième tour, quand il sera bien clair que les amis du fascisme, de Poutine et les ennemis de l’U.E. n’auront pas gagné, comptez sur moi pour recommencer à me plaindre. Sinon, que ferais-je le samedi et le dimanche avec mes amis au moment de l’apéritif ?

Donc, je vous le dis encore une fois : Faisons barrage à... à... à MLP, oui (Ouf ! j’ai failli écrire « à Macron »). Et après, tous les moyens de protester

possibles, ou presque, seront à notre disposition. Alors, pourquoi hésiter ?