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Cette émission est un très très grand moment de télévision (difficile pour moi de pouvoir parler de ce qu'il se passe à la télé en vrai mais ce truc existe grâce à la télé et ça marche très bien en replay). Alain Chabat tire sur l'humour noir de ce canulars pendant toute la durée du programme. Le rythme est insensé, complètement décalé avec des silences immenses, des situations surréaliste où chacun retient une immense envie d'éclater de rire parce que c'est quand même l'émission hommage à la disparition (sous un satellite) il y a 10 ans, de Gerard Darmon.
Burger quizz joue avec sa propre histoire (presque rien n'a changé depuis 2001) et Il faut pour Gérard Darmon un immense sens de l'autodérision pour jouer comme ça avec sa propre mort et sa propre vie (caricaturant un animateur has been et s'en prenant plein la gueule du début à la fin). Jean Paul Rouve et Edouard Baer font un numéro d'acteur équilibriste d'une rare intensité, d'une immense inventivité. ils ont dut jubiler de pouvoir prendre autant de temps à jouer avec cette situation.
Non vraiment un très grand moment qui se finit en apothéose (je divulgache un peu parce qu'on peut être tenté de zapper ce rythme très lent et ce sarcasme parfois grinçant) avec une magnifique engueulade pleine de "vérités" sur les toutes dernières seconde qui explose et qui contraste en rythme avec toute une émissions de faux bons sentiments et de malaise d'humour noir.
une grande leçon de poésie dans ce programme qui bouscule régulièrement son propre format.
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