J'écris peu ces derniers jours. Cela va changer bien sûr car je me produis à tort d'avantage sur Facebook et il y a matière pour moi à commenter (la situation en Israël appelle une analyse, pas la situation au Parti Socialiste, pourtant éminemment commentée).
Une simple réaction à cela. Ce sénateur est-il un malade ? Je le pense.
Ce qui gêne, je le sais d'expérience, c'est la rente de situation qu'ont acquis les blogueurs anonymes de taper sans être atteignables. Je parle bien des blogueurs et non de ceux qui postent en réponse aux blogueurs.
Autrement dit, vous qui répondrez après mon billet serez passible de poursuites de la part des pouvoirs publics. Moi pas car j'ai plus ou moins annihilé toutes données personnelles pour pouvoir m'exprimer à ma guise.
Les blogueurs énervent les politiciens de droite, mais aussi ceux de gauche, qui naturellement s'en défendent. A gauche, on attend des blogueurs qu'ils servent (les blogueurs pro-PS, dits "left-blogs" sont ainsi "accrédités", "labéllisés" et on leur voue une grande attention, non pas amour de leur liberté d'expression mais parce qu'ils sont utiles et se sont eux-mêmes organisés pour servir le dessein socialiste).
Les blogueurs énervent également les feuilles d'extrême-gauche. Ils énervent car ils ne servent pas à grand chose aux yeux des journalistes (profession en crise structurelle et secteur économique déclinant) et captent une partie substantielle de l'audience générale des médias d'information.
Je ne suis pas prescripteur et me fiche des polémiques autour de la liberté de ton des blogueurs, polémiques dont se gargarisent évidemment...les blogueurs. Je me fiche beaucoup moins de cette nouvelle offensive du sarkozysme, cette fois déclinant, autour de l'"anonymat" des blogueurs.
Je concède qu'on prend des risques considérables à bloguer sous son nom propre. Je l'ai appris personnellement, cause de mon interruption pendant plus d'une année. Je ne pensais d'ailleurs pas reprendre cette activité.